Au moins neuf gendarmes et une «dizaine de civils» ont été tués dimanche à Foubé, dans le nord du Burkina Faso, lors d’une attaque attribuée à des djihadistes.
«Au moment où nous nous apprêtons à procéder à l’inhumation de nos vaillants combattants tombés dans l’attaque meurtrière de Inata, prévue demain mardi, nous avons enregistré, hélas encore, une autre attaque contre un détachement de gendarmerie à Foubé», dans la province du Sanmatenga, région du centre-nord, a déclaré lundi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura à la radio nationale.
«Malheureusement, cette attaque a fait des victimes dont 9 gendarmes et une dizaine de civils», a-t-il déploré.
Un précédent bilan, communiqué plus tôt par des sources sécuritaires, faisait état de neuf gendarmes tués. «Huit gendarmes sont toujours portés disparus», selon les mêmes sources qui précisent que des «opérations de recherches sont toujours en cours».
Cette nouvelle attaque contre un détachement de gendarmerie est intervenue une semaine après celle d’Inata (nord), au cours de laquelle au moins 57 personnes, dont 53 gendarmes, ont été tuées, selon un nouveau bilan également communiqué par le ministre. Il a estimé qu’«il y a nécessité de considérer que nous sommes véritablement en guerre».
«36 gendarmes (parmi les 53 tués à Inata) seront inhumés mardi à Ouagadougou», a-t-il précisé, appelant «les populations à rendre un hommage à ces vaillants combattants».
Spirale de violences
Cette attaque à Inata est la plus meurtrière contre les forces de défense et de sécurité depuis que le Burkina Faso est confronté aux actions djihadistes qui ont fait environ 2000 morts et 1,4 million de déplacés.
Pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences croissantes attribuées à des groupes armés djihadistes, affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Les attaques, de plus en plus fréquentes, sont en grande majorité concentrées dans le nord et l’est du Burkina Faso.
Les forces de l’ordre, qui paient un lourd tribut avec officiellement quelque 500 soldats tués en six ans, semblent incapables d’enrayer les violences djihadistes, ce qui entraîne des manifestations de colère d’habitants excédés dans de nombreuses villes du pays. (AFP)
«Au moment où nous nous apprêtons à procéder à l’inhumation de nos vaillants combattants tombés dans l’attaque meurtrière de Inata, prévue demain mardi, nous avons enregistré, hélas encore, une autre attaque contre un détachement de gendarmerie à Foubé», dans la province du Sanmatenga, région du centre-nord, a déclaré lundi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura à la radio nationale.
«Malheureusement, cette attaque a fait des victimes dont 9 gendarmes et une dizaine de civils», a-t-il déploré.
Un précédent bilan, communiqué plus tôt par des sources sécuritaires, faisait état de neuf gendarmes tués. «Huit gendarmes sont toujours portés disparus», selon les mêmes sources qui précisent que des «opérations de recherches sont toujours en cours».
Cette nouvelle attaque contre un détachement de gendarmerie est intervenue une semaine après celle d’Inata (nord), au cours de laquelle au moins 57 personnes, dont 53 gendarmes, ont été tuées, selon un nouveau bilan également communiqué par le ministre. Il a estimé qu’«il y a nécessité de considérer que nous sommes véritablement en guerre».
«36 gendarmes (parmi les 53 tués à Inata) seront inhumés mardi à Ouagadougou», a-t-il précisé, appelant «les populations à rendre un hommage à ces vaillants combattants».
Spirale de violences
Cette attaque à Inata est la plus meurtrière contre les forces de défense et de sécurité depuis que le Burkina Faso est confronté aux actions djihadistes qui ont fait environ 2000 morts et 1,4 million de déplacés.
Pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences croissantes attribuées à des groupes armés djihadistes, affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Les attaques, de plus en plus fréquentes, sont en grande majorité concentrées dans le nord et l’est du Burkina Faso.
Les forces de l’ordre, qui paient un lourd tribut avec officiellement quelque 500 soldats tués en six ans, semblent incapables d’enrayer les violences djihadistes, ce qui entraîne des manifestations de colère d’habitants excédés dans de nombreuses villes du pays. (AFP)