Burkina Faso : au procès de l’assassinat de Thomas Sankara, des avocats de la défense invoquent la prescription

Mercredi 23 Mars 2022

Le procès des assassins présumés de l’ancien président du Burkina Faso Thomas Sankara a repris mardi 22 mars après plusieurs semaines d’interruption, des avocats de la défense plaidant la relaxe de leurs clients. Le procès était suspendu depuis le 3 mars, à la demande des avocats de la défense qui s’interrogeaient sur la constitutionnalité du chef d’accusation d’« attentat à la sûreté de l’Etat ».
 
Vendredi, le Conseil constitutionnel avait rejeté cette demande et le procès a repris mardi avec les plaidoiries de la défense. Elles ont débuté par celle de Me Issiaka Ouattara, avocat du médecin militaire Alidou Diebré, poursuivi pour « faux en écriture publique » pour avoir établi le certificat de décès de Thomas Sankara avec la mention « mort naturelle ». Evoquant une prescription des faits reprochés à son client, l’avocat a plaidé la relaxe car, a-t-il précisé, « M. Diebré n’avait aucune intention coupable ».
 
Ensuite, Me Kopiho Moumouny, avocat de Kafando Hamadou, également poursuivi pour « faux en écriture publique », pour avoir produit un autre certificat de décès avec la mention « mort accidentelle », a également évoqué la prescription des faits et plaidé la relaxe. (Le Monde avec AFP)
 
 
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