C'est officiel : après plusieurs mois de dialogue politique entre l'Union européenne et le Burundi, Bruxelles a mis fin hier, mardi 8 février, à ses sanctions budgétaires contre le gouvernement du Burundi. Officiellement, cette décision a été prise pour les progrès observés dans le pays, même si l'organisation européenne reconnaît qu'il y a encore des défis à relever.
Ces sanctions avaient été prises en 2016, au plus fort des violences nées de la décision du président de l'époque aujourd'hui défunt, Pierre Nkurunziza, de briguer un troisième mandat. A l'époque, l'Union européenne et ses pays membres avaient sanctionné le gouvernement du Burundi notamment pour son rôle dans les graves violations des droits de l'homme alors en cours dans le pays. …
Du côté des ONG, c'est la consternation. Human Right Watch a ainsi fustigé dans un communiqué rendu public quelques heures avant cette annonce, le choix des Etats-Unis, - qui ont levé leurs sanctions contre le Burundi en novembre 2021 - et de l'Union européenne, de fermer les yeux devant « la répression brutale » qui se poursuit dit-elle, dans le pays. (RFI)
Ces sanctions avaient été prises en 2016, au plus fort des violences nées de la décision du président de l'époque aujourd'hui défunt, Pierre Nkurunziza, de briguer un troisième mandat. A l'époque, l'Union européenne et ses pays membres avaient sanctionné le gouvernement du Burundi notamment pour son rôle dans les graves violations des droits de l'homme alors en cours dans le pays. …
Du côté des ONG, c'est la consternation. Human Right Watch a ainsi fustigé dans un communiqué rendu public quelques heures avant cette annonce, le choix des Etats-Unis, - qui ont levé leurs sanctions contre le Burundi en novembre 2021 - et de l'Union européenne, de fermer les yeux devant « la répression brutale » qui se poursuit dit-elle, dans le pays. (RFI)