L'ex-président centrafricain Michel Djotodia, qui avait pris le pouvoir par les armes en 2013 à la tête de la rébellion à majorité musulmane Séléka avant de démissionner et de s'exiler 10 mois plus tard, est arrivé vendredi à Bangui, a constaté un journaliste de l'AFP.
M. Djotodia, unique et éphémère chef de l'Etat musulman de ce pays pauvre d'Afrique centrale toujours en proie à la guerre civile depuis 2013, a atterri à Bangui dans la matinée à bord d'un vol de Royal Air Maroc en provenance de Casablanca via Douala au Cameroun. Un journaliste de l'AFP l'a vu à son arrivée dans un hôtel de Bangui, acclamé par une trentaine de ses partisans.
A 71 ans, Michel Am-Nondroko Djotodia revient au pays après six années d'exil au Bénin, où il vivait jusqu'alors, et 24 jours après le retour à Bangui de François Bozizé, le président qu'il avait renversé avant de s'autoproclamer chef de l'Etat le 24 mars 2013.
M. Djotodia était alors à la tête de la rébellion dominée par la communauté musulmane de la Séléka, un mouvement qu'il avait fondé et dissout le mois suivant sa prise du pouvoir, mais qui a continué à combattre des groupes d'auto-défense appelés anti-balakas, à majorité chrétienne. (AFP)
M. Djotodia, unique et éphémère chef de l'Etat musulman de ce pays pauvre d'Afrique centrale toujours en proie à la guerre civile depuis 2013, a atterri à Bangui dans la matinée à bord d'un vol de Royal Air Maroc en provenance de Casablanca via Douala au Cameroun. Un journaliste de l'AFP l'a vu à son arrivée dans un hôtel de Bangui, acclamé par une trentaine de ses partisans.
A 71 ans, Michel Am-Nondroko Djotodia revient au pays après six années d'exil au Bénin, où il vivait jusqu'alors, et 24 jours après le retour à Bangui de François Bozizé, le président qu'il avait renversé avant de s'autoproclamer chef de l'Etat le 24 mars 2013.
M. Djotodia était alors à la tête de la rébellion dominée par la communauté musulmane de la Séléka, un mouvement qu'il avait fondé et dissout le mois suivant sa prise du pouvoir, mais qui a continué à combattre des groupes d'auto-défense appelés anti-balakas, à majorité chrétienne. (AFP)