Le secrétaire général de la CFDT a annoncé mercredi 19 avril qu’il céderait sa place à son bras droit, Marylise Léon.
Figure de proue de la lutte contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a rappelé au Monde qu'il allait passer le relais à la numéro deux du syndicat, Marylise Léon, le 21 juin. À la tête du premier syndicat de France depuis novembre 2012, il estime que le syndicalisme sort "gagnant" du mouvement d’opposition à la réforme des retraites.
Le moment ne serait donc pas mal choisi pour tirer sa révérence.
"J’avais dit, lors de notre congrès en juin 2022, à Lyon, que je m’en irai en cours de mandat. Il s’agit d’une décision mûrement réfléchie, arrêtée dès la fin 2021, après discussion avec mes collègues de la commission exécutive. Ce n’est ni un coup de tête ni un choix dicté par l’actualité", assure-t-il.
Désireux de "respecter des règles collectives et une forme d’éthique personnelle, liées au fonctionnement démocratique de la CFDT", il insiste sur le fait que la confédération n’est ni un parti ni une entreprise personnelle.
Des dossiers internes à boucler
"C’est une organisation collective. Il est normal qu’elle s’incarne dans des leaders, mais il est aussi normal qu’elle se renouvelle. J’occupe ce poste depuis dix ans et demi, soit une durée proche de celle des mandats de mes prédécesseurs, François Chérèque et Nicole Notat", poursuit Laurent Berger. Il aurait même songé à partir plus tôt, mais les débats autour de la réforme des retraites l’en ont empêché. Le secrétaire général tenait également à boucler des chantiers "qui n’avaient pas été menés à bien en interne".
Figure de proue de la lutte contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a rappelé au Monde qu'il allait passer le relais à la numéro deux du syndicat, Marylise Léon, le 21 juin. À la tête du premier syndicat de France depuis novembre 2012, il estime que le syndicalisme sort "gagnant" du mouvement d’opposition à la réforme des retraites.
Le moment ne serait donc pas mal choisi pour tirer sa révérence.
"J’avais dit, lors de notre congrès en juin 2022, à Lyon, que je m’en irai en cours de mandat. Il s’agit d’une décision mûrement réfléchie, arrêtée dès la fin 2021, après discussion avec mes collègues de la commission exécutive. Ce n’est ni un coup de tête ni un choix dicté par l’actualité", assure-t-il.
Désireux de "respecter des règles collectives et une forme d’éthique personnelle, liées au fonctionnement démocratique de la CFDT", il insiste sur le fait que la confédération n’est ni un parti ni une entreprise personnelle.
Des dossiers internes à boucler
"C’est une organisation collective. Il est normal qu’elle s’incarne dans des leaders, mais il est aussi normal qu’elle se renouvelle. J’occupe ce poste depuis dix ans et demi, soit une durée proche de celle des mandats de mes prédécesseurs, François Chérèque et Nicole Notat", poursuit Laurent Berger. Il aurait même songé à partir plus tôt, mais les débats autour de la réforme des retraites l’en ont empêché. Le secrétaire général tenait également à boucler des chantiers "qui n’avaient pas été menés à bien en interne".