C’est ce mercredi 24 août au matin qu’Ousmane Sonko sera auditionné par le conseil de discipline sis à la direction générale de la fonction publique. Le secrétaire général du parti Pastef, par ailleurs inspecteur principal des impôts et domaines, devra répondre aux accusations portées contre sa personne par sa hiérarchie et relatives à la divulgation supposée de documents administratifs et/ou financiers de l’Etat lors d’interventions dans les médias.
Sonko sera donc seul face à ses «juges», mais la dynamique populaire qui le soutient est déjà en ordre de bataille depuis plusieurs jours. C’est ainsi que ce lundi, le comité d’initiative mis sur pied et comprenant les partis Citoyens pour l’Ethique et la Transparence, Demain la République, Moom Sa Réew, Pastef, Rnd, Taxaw Temm et Yoonu Askan Wi organise une «réunion d’information et de partage» au Relais route de Ouakam. Le mot d’ordre est le suivant : «Appel : vérité, intégrité, justice, solidarité entière avec le compatriote Ousmane Sonko pour la défense de la République.»
Pour le comité d’initiative, le seul tort du leader du Pastef, c’est d’avoir «osé et su mettre à la portée de l’ensemble des citoyens sénégalais des vérités crues en matière de fiscalité et de finances publiques, longtemps confisquées par les seuls experts et autres professionnels des investigations.» S’il est ainsi «persécuté», c’est que, également, les dites vérités «ont semé l’effroi et la panique dans les rangs du pouvoir en place, qui se braque et met en action ses thuriféraires, en vue de créer la confusion et de brouiller les repères.»
«Terrorisme médiatique»
Alors qu’il sera sans doute interrogé sur son rapport au principe du devoir de réserve, Ousmane Sonko, précisent ses soutiens, «n’a fait qu’assumer l’éthique de la responsabilité citoyenne et, dans ce cadre, il n’a violé aucun principe de sa déontologie professionnelle, ni l’obligation de réserve ni le secret de la confidentialité.» Au contraire, «le régime du président Macky Sall ne se prive pas (…) de verser dans le terrorisme médiatique ni dans un juridisme de mauvais aloi, jetant par-dessus bord le masque tant arboré devant les tribunes africaines et internationales chaque fois qu’il est question de lutte contre la corruption et la mal gouvernance», indique la note parvenue à impact.sn.
Le comité d’initiative pour la défense de Sonko avait envisagé d’organiser un «rassemblement pacifique» devant le siège de la direction générale de la fonction publique, au Point E. Mais le préfet en a notifié l’interdiction à ses responsables. «Scandaleuse, arbitraire et anti-démocratique», ont réagi ces derniers, pour qui l’arrêté préfectoral est une raison supplémentaire à agréger aux actes posés par l’inspecteur des impôts pour prendre conscience du fait que «ce combat n’est pas celui du seul Ousmane Sonko ni celui de son organisation politique.» Dans l’optique du Comité d’initiative, ce combat est celui de tous les « citoyens et citoyennes du Sénégal attachés aux valeurs républicaines, à la gouvernance démocratique, aux conclusions des assises nationales et aux recommandations de la commission nationale de réforme des institutions.»
«Il est de notre responsabilité de faire barrage ensemble à la dictature rampante du Parti-Etat en gestation qui cherche à museler Ousmane Sonko, Nafy Ngom Keïta et autres lanceurs d’alertes.»
Sonko sera donc seul face à ses «juges», mais la dynamique populaire qui le soutient est déjà en ordre de bataille depuis plusieurs jours. C’est ainsi que ce lundi, le comité d’initiative mis sur pied et comprenant les partis Citoyens pour l’Ethique et la Transparence, Demain la République, Moom Sa Réew, Pastef, Rnd, Taxaw Temm et Yoonu Askan Wi organise une «réunion d’information et de partage» au Relais route de Ouakam. Le mot d’ordre est le suivant : «Appel : vérité, intégrité, justice, solidarité entière avec le compatriote Ousmane Sonko pour la défense de la République.»
Pour le comité d’initiative, le seul tort du leader du Pastef, c’est d’avoir «osé et su mettre à la portée de l’ensemble des citoyens sénégalais des vérités crues en matière de fiscalité et de finances publiques, longtemps confisquées par les seuls experts et autres professionnels des investigations.» S’il est ainsi «persécuté», c’est que, également, les dites vérités «ont semé l’effroi et la panique dans les rangs du pouvoir en place, qui se braque et met en action ses thuriféraires, en vue de créer la confusion et de brouiller les repères.»
«Terrorisme médiatique»
Alors qu’il sera sans doute interrogé sur son rapport au principe du devoir de réserve, Ousmane Sonko, précisent ses soutiens, «n’a fait qu’assumer l’éthique de la responsabilité citoyenne et, dans ce cadre, il n’a violé aucun principe de sa déontologie professionnelle, ni l’obligation de réserve ni le secret de la confidentialité.» Au contraire, «le régime du président Macky Sall ne se prive pas (…) de verser dans le terrorisme médiatique ni dans un juridisme de mauvais aloi, jetant par-dessus bord le masque tant arboré devant les tribunes africaines et internationales chaque fois qu’il est question de lutte contre la corruption et la mal gouvernance», indique la note parvenue à impact.sn.
Le comité d’initiative pour la défense de Sonko avait envisagé d’organiser un «rassemblement pacifique» devant le siège de la direction générale de la fonction publique, au Point E. Mais le préfet en a notifié l’interdiction à ses responsables. «Scandaleuse, arbitraire et anti-démocratique», ont réagi ces derniers, pour qui l’arrêté préfectoral est une raison supplémentaire à agréger aux actes posés par l’inspecteur des impôts pour prendre conscience du fait que «ce combat n’est pas celui du seul Ousmane Sonko ni celui de son organisation politique.» Dans l’optique du Comité d’initiative, ce combat est celui de tous les « citoyens et citoyennes du Sénégal attachés aux valeurs républicaines, à la gouvernance démocratique, aux conclusions des assises nationales et aux recommandations de la commission nationale de réforme des institutions.»
«Il est de notre responsabilité de faire barrage ensemble à la dictature rampante du Parti-Etat en gestation qui cherche à museler Ousmane Sonko, Nafy Ngom Keïta et autres lanceurs d’alertes.»