L’EMA donne ainsi une impulsion aux campagnes de vaccination dans les 27 pays de l’UE où les critiques montent contre la lenteur du processus, en retard par rapport aux États-Unis, au Royaume-Uni ou à Israël.
« L’EMA a recommandé d’accorder une autorisation conditionnelle de mise sur le marché pour le vaccin contre la COVID-19 de Moderna pour prévenir la maladie chez les personnes âgées de plus de 18 ans », selon un communiqué de l’autorité européenne de régulation pour les médicaments, basée à Amsterdam.
L’autorisation, recommandée « par consensus » au sein du comité des médicaments à usage humain, est valable pour un an. Le vaccin Moderna est administré en deux injections dans le bras à 28 jours d’intervalle. La Commission européenne doit formellement donner son accord au vaccin.
« Ce vaccin nous fournit un autre outil pour surmonter l’urgence actuelle », assure la directrice générale de l’EMA, Emer Cooke, citée par le communiqué.
L’agence avait autorisé le 21 décembre un premier vaccin, celui de l’alliance de l’Américain Pfizer et de l’Allemand BioNTech.
« Le fait d’avoir cette deuxième recommandation positive pour un vaccin moins d’un an après que l’OMS a déclaré la pandémie témoigne des efforts et de l’engagement de tous ceux qui sont impliqués », a poursuivi Mme Cooke.
« Bonnes nouvelles »
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré que dorénavant l’UE « travaillait à pleine vitesse » pour le rendre disponible dans les pays membres, estimant sur Twitter qu’il s’agissait de « bonnes nouvelles pour nos efforts d’offrir aux Européens davantage de vaccins contre la maladie COVID-19 ».
Les pays de l’UE ont fait pression sur l’EMA pour qu’elle donne son feu vert au vaccin de Moderna au moment où la pandémie fait rage en Europe.
L’EMA avait tenu, sans parvenir à une décision, une première réunion lundi qui avait été avancée alors qu’elle était initialement prévue le 12 janvier.
L’agence avait indiqué mardi que ses experts « travaillent dur pour clarifier toutes les questions en suspens avec l’entreprise » qui produit le vaccin.
La vaccination a commencé le 27 décembre dans l’UE mais à un rythme lent. Les Pays-Bas sont devenus mercredi le dernier pays de l’Union à lancer leur campagne.
Le président du Conseil de l’UE Charles Michel avait déclaré mardi que le vaccin Moderna pourrait être autorisé « dans les prochaines heures », et avait annoncé la tenue avant la fin janvier d’un nouveau sommet virtuel consacré à la crise sanitaire.
Évoquant depuis Lisbonne le « défi gigantesque » que posait le déploiement de vaccins pour quelque 450 millions de personnes, il avait souligné que « la Commission, avec le soutien des États membres, travaille jour et nuit pour garantir que l’on puisse augmenter le nombre de vaccins disponibles » tout en veillant à « respecter l’indépendance de l’agence des médicaments ».
Les États-Unis utilisent les vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna. La Grande-Bretagne mène sa campagne avec les vaccins de Pfizer-BioNTech et du géant pharmaceutique britannique AstraZeneca.
Le vaccin de Moderna s’est révélé efficace à 94,1 % contre la maladie COVID-19 comparé à un placebo lors d’un essai clinique sur 30 400 personnes, avec une performance légèrement meilleure chez les jeunes adultes comparés aux plus âgés.
La semaine dernière, l’EMA avait indiqué que le vaccin développé par AstraZeneca et l’Université d’Oxford ne devrait pas recevoir d’autorisation dans l’UE dès janvier.
« L’EMA a recommandé d’accorder une autorisation conditionnelle de mise sur le marché pour le vaccin contre la COVID-19 de Moderna pour prévenir la maladie chez les personnes âgées de plus de 18 ans », selon un communiqué de l’autorité européenne de régulation pour les médicaments, basée à Amsterdam.
L’autorisation, recommandée « par consensus » au sein du comité des médicaments à usage humain, est valable pour un an. Le vaccin Moderna est administré en deux injections dans le bras à 28 jours d’intervalle. La Commission européenne doit formellement donner son accord au vaccin.
« Ce vaccin nous fournit un autre outil pour surmonter l’urgence actuelle », assure la directrice générale de l’EMA, Emer Cooke, citée par le communiqué.
L’agence avait autorisé le 21 décembre un premier vaccin, celui de l’alliance de l’Américain Pfizer et de l’Allemand BioNTech.
« Le fait d’avoir cette deuxième recommandation positive pour un vaccin moins d’un an après que l’OMS a déclaré la pandémie témoigne des efforts et de l’engagement de tous ceux qui sont impliqués », a poursuivi Mme Cooke.
« Bonnes nouvelles »
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré que dorénavant l’UE « travaillait à pleine vitesse » pour le rendre disponible dans les pays membres, estimant sur Twitter qu’il s’agissait de « bonnes nouvelles pour nos efforts d’offrir aux Européens davantage de vaccins contre la maladie COVID-19 ».
Les pays de l’UE ont fait pression sur l’EMA pour qu’elle donne son feu vert au vaccin de Moderna au moment où la pandémie fait rage en Europe.
L’EMA avait tenu, sans parvenir à une décision, une première réunion lundi qui avait été avancée alors qu’elle était initialement prévue le 12 janvier.
L’agence avait indiqué mardi que ses experts « travaillent dur pour clarifier toutes les questions en suspens avec l’entreprise » qui produit le vaccin.
La vaccination a commencé le 27 décembre dans l’UE mais à un rythme lent. Les Pays-Bas sont devenus mercredi le dernier pays de l’Union à lancer leur campagne.
Le président du Conseil de l’UE Charles Michel avait déclaré mardi que le vaccin Moderna pourrait être autorisé « dans les prochaines heures », et avait annoncé la tenue avant la fin janvier d’un nouveau sommet virtuel consacré à la crise sanitaire.
Évoquant depuis Lisbonne le « défi gigantesque » que posait le déploiement de vaccins pour quelque 450 millions de personnes, il avait souligné que « la Commission, avec le soutien des États membres, travaille jour et nuit pour garantir que l’on puisse augmenter le nombre de vaccins disponibles » tout en veillant à « respecter l’indépendance de l’agence des médicaments ».
Les États-Unis utilisent les vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna. La Grande-Bretagne mène sa campagne avec les vaccins de Pfizer-BioNTech et du géant pharmaceutique britannique AstraZeneca.
Le vaccin de Moderna s’est révélé efficace à 94,1 % contre la maladie COVID-19 comparé à un placebo lors d’un essai clinique sur 30 400 personnes, avec une performance légèrement meilleure chez les jeunes adultes comparés aux plus âgés.
La semaine dernière, l’EMA avait indiqué que le vaccin développé par AstraZeneca et l’Université d’Oxford ne devrait pas recevoir d’autorisation dans l’UE dès janvier.