Le président Macky Sall (d) et son ministre de la Justice Malick Sall
A l’issue de l’atelier qu’elle a organisé ce jeudi 25 mars à Dakar, l’Union des magistrats sénégalais (UMS) a réitéré sa volonté de voir le président de la République ne plus occuper les fonctions de président du Conseil supérieur de la magistrature. Dans la « Déclaration finale » rendue publique aujourd’hui, l’UMS propose que la présidence du CSM soit dévolue au premier Président de la Cour suprême, avec une vice-présidence qui serait confiée au Procureur général près la Cour suprême. Dans le schéma actuel, ces deux fonctions sont assurées par le chef de l’Etat et par son ministre de la Justice.
Pour une indépendance plus concrète des juges, l’Union des magistrats sénégalais milite également pour « l’interdiction des injonctions individuelles au parquet », une méthode très souvent utilisée par le président de la République à travers son ministre de la Justice pour faire pression sur des magistrats en charge de dossiers sensibles.
Dans le même sillage, l’UMS appelle à une transformation du Conseil supérieur de la magistrature « en organe autonome en matière financière et en ressources humaines, chargé de la carrière des magistrats et de la garantie de leur indépendance. »
Le thème de cet atelier a porté sur « Etat de droit et indépendance de la justice : enjeux et perspectives de réformes. »
"Un juge des libertés et de la détention"
Les autres réformes proposées par l’Union des magistrats sénégalais portent sur « le relèvement significatif du nombre des magistrats membres élus », « l’ouverture du CSM à d’autres professions indépendantes », « la restauration du Pouvoir Judiciaire dans la hiérarchie protocolaire institutionnelle » et « l’instauration d’un système d’appel à candidature pour les postes de responsabilité.
Autres points importants soulignés par l’UMS, « la mise en place d’un juge des libertés et de la détention » et « la fixation de l’âge de la retraite à 68 ans pour mettre fin à la discrimination. »
Plusieurs organisations ont participé à cette rencontre de l’UMS : le chambre des notaires, le Forum civil, la Raddho, la Ligue sénégalaise de défense des droits humains, Africa Jom Center, Amnesty international, etc.
Pour une indépendance plus concrète des juges, l’Union des magistrats sénégalais milite également pour « l’interdiction des injonctions individuelles au parquet », une méthode très souvent utilisée par le président de la République à travers son ministre de la Justice pour faire pression sur des magistrats en charge de dossiers sensibles.
Dans le même sillage, l’UMS appelle à une transformation du Conseil supérieur de la magistrature « en organe autonome en matière financière et en ressources humaines, chargé de la carrière des magistrats et de la garantie de leur indépendance. »
Le thème de cet atelier a porté sur « Etat de droit et indépendance de la justice : enjeux et perspectives de réformes. »
"Un juge des libertés et de la détention"
Les autres réformes proposées par l’Union des magistrats sénégalais portent sur « le relèvement significatif du nombre des magistrats membres élus », « l’ouverture du CSM à d’autres professions indépendantes », « la restauration du Pouvoir Judiciaire dans la hiérarchie protocolaire institutionnelle » et « l’instauration d’un système d’appel à candidature pour les postes de responsabilité.
Autres points importants soulignés par l’UMS, « la mise en place d’un juge des libertés et de la détention » et « la fixation de l’âge de la retraite à 68 ans pour mettre fin à la discrimination. »
Plusieurs organisations ont participé à cette rencontre de l’UMS : le chambre des notaires, le Forum civil, la Raddho, la Ligue sénégalaise de défense des droits humains, Africa Jom Center, Amnesty international, etc.