En dépit des exaspérations et frustrations notées chez les avocats de la défense de Khalifa Ababacar Sall et de ses co-inculpés face à ce que certains d’entre eux ont considéré à voix haute comme une partialité du tribunal correctionnel présidé par le juge Malick Lamotte, le syndrome du procès de Karim Wade et de ses co-accusés devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) semble d’ores et déjà écarté.
Il n’y aura point de boycott, assure un conseil du maire de Dakar. «Au contraire, ça va être houleux et haché, palpitant et instructif. Les coups de poing vont pleuvoir», dit-il. «En fait, c’est la partie la plus intéressante de ce procès qui débute enfin.»
Le procès dit de la caisse d’avance de la mairie de Dakar entre donc aujourd’hui 5 février 2018 dans sa phase cruciale et décisive, après que les nombreuses exceptions de nullité soulevées contre la procédure d’instruction du dossier et non jointes au fond de l’affaire ont toutes été balayées par le tribunal, au grand bonheur la chance du parquet et de la partie civile. Relativement assez bien maîtrisés jusqu’ici, les débats partiellement heurtés au cours des plaidoiries pour ou contre la procédure vont prendre du piment avec l’entrée en scène des prévenus et des témoins.
Silencieux jusqu’ici – du fait de l’orientation des débats - le maire de Dakar et ses infortunés compagnons de détention (Mbaye Touré, Yaya Bodian, Amadou Moctar Diop, Ibrahima Yatma Diaw, Fatou Traoré) ainsi que Ibrahima Touré et Mamadou Oumar Bocoum (qui comparaissent libres) vont devoir sortir de leur coquille et répondre aux multiples questions, interpellations et interrogations des avocats de la partie civile et du procureur Serigne Bassirou Guèye.
Ils seront acculés, poussés à la faute, aux contradictions, confrontés à des propos tenus ici et ailleurs, dans le bureau du juge d’instruction et à la police. La tentative de déstabilisation sera permanente dans une salle où parents, alliés et militants seront attentifs au déroulement de l’audience.
Pour le président du tribunal aussi, les difficultés commencent. Relativement «épargné» dans un procès globalement bien maîtrisé jusqu’au rejet, vendredi dernier, des exceptions et demandes de liberté provisoire pour Khalifa Sall, le juge Lamotte va devoir intervenir de manière plus fréquente entre «belligérants» avec le risque d’être pris en tenaille entre les parties. Les civilités requises dans ce procès hautement médiatique pourraient bien rester aux vestiaires. Khalifa Ababacar Sall joue à partir d’aujourd’hui son avenir politique.
Il n’y aura point de boycott, assure un conseil du maire de Dakar. «Au contraire, ça va être houleux et haché, palpitant et instructif. Les coups de poing vont pleuvoir», dit-il. «En fait, c’est la partie la plus intéressante de ce procès qui débute enfin.»
Le procès dit de la caisse d’avance de la mairie de Dakar entre donc aujourd’hui 5 février 2018 dans sa phase cruciale et décisive, après que les nombreuses exceptions de nullité soulevées contre la procédure d’instruction du dossier et non jointes au fond de l’affaire ont toutes été balayées par le tribunal, au grand bonheur la chance du parquet et de la partie civile. Relativement assez bien maîtrisés jusqu’ici, les débats partiellement heurtés au cours des plaidoiries pour ou contre la procédure vont prendre du piment avec l’entrée en scène des prévenus et des témoins.
Silencieux jusqu’ici – du fait de l’orientation des débats - le maire de Dakar et ses infortunés compagnons de détention (Mbaye Touré, Yaya Bodian, Amadou Moctar Diop, Ibrahima Yatma Diaw, Fatou Traoré) ainsi que Ibrahima Touré et Mamadou Oumar Bocoum (qui comparaissent libres) vont devoir sortir de leur coquille et répondre aux multiples questions, interpellations et interrogations des avocats de la partie civile et du procureur Serigne Bassirou Guèye.
Ils seront acculés, poussés à la faute, aux contradictions, confrontés à des propos tenus ici et ailleurs, dans le bureau du juge d’instruction et à la police. La tentative de déstabilisation sera permanente dans une salle où parents, alliés et militants seront attentifs au déroulement de l’audience.
Pour le président du tribunal aussi, les difficultés commencent. Relativement «épargné» dans un procès globalement bien maîtrisé jusqu’au rejet, vendredi dernier, des exceptions et demandes de liberté provisoire pour Khalifa Sall, le juge Lamotte va devoir intervenir de manière plus fréquente entre «belligérants» avec le risque d’être pris en tenaille entre les parties. Les civilités requises dans ce procès hautement médiatique pourraient bien rester aux vestiaires. Khalifa Ababacar Sall joue à partir d’aujourd’hui son avenir politique.