Le fondateur du site lanceur d'alertes WikiLeaks, Julian Assange, a été arrêté jeudi par la police britannique à l'ambassade d'Équateur à Londres, a confirmé le secrétaire au Home Office, Sajid Javid.
Auparavant, WikiLeaks avait annoncé sur son compte Twitter que Julian Assange pourrait être expulsé de l'ambassade équatorienne à Londres «dans quelques heures ou jours». Le ministère équatorien des Affaires étrangères avait qualifié cette information de «rumeur».
Scotland Yard s'explique
«Julian Assange, 47 ans, a été arrêté aujourd'hui, jeudi 11 avril, par des agents du service de la police métropolitain (MPS) à l'ambassade d'Équateur», a annoncé Scotland Yard, expliquant que l'arrestation avait été menée en vertu d'un mandat de juin 2012 délivré par le tribunal londonien de Westminster Magistrates, pour non présentation devant la justice.
Arrestation à cause de l'ambassadeur équatorien
Selon le compte Twitter du site d'information WikiLeaks, l'ambassadeur équatorien a «invité» la police dans l'ambassade pour arrêter Assange.
La police britannique dit également avoir été invitée par Quito à pénétrer dans les locaux de l'ambassade d'Équateur à Londres, ce pays ayant mis fin au statut d'asile diplomatique dont bénéficiait le lanceur d'alerte.
Le Président équatorien Lenin Moreno a pour sa part annoncé sur Twitter que l'Équateur avait décidé «de manière souveraine» de retirer l'asile diplomatique au fondateur de WikiLeaks.
«L'Équateur a décidé de manière souveraine de retirer l'asile diplomatique à Julian Assange pour avoir violé à plusieurs reprises les conventions internationales et le protocole de cohabitation», a écrit Lenin Moreno.
Statut d'asile diplomatique retiré
Le Président équatorien, Lenin Moreno, a souligné jeudi que Quito avait bien retiré à Julian Assange son statut d'asile diplomatique en raison de violations répétées des conventions internationales.
Possible extradition vers les États-Unis
Comme l'a indiqué l'avocat de Julian Assange, son client pourrait être extradé vers les États-Unis.
Selon le Président Moreno, Assange ne sera pas extradé vers un pays où il risque la peine de mort.
Histoire de Julian Assange
Pour rappel, en 2012, Julian Assange a trouvé asile à l'ambassade équatorienne de Londres dans le but d'échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M. Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution. Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis où il est poursuivi pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.
Auparavant, WikiLeaks avait annoncé sur son compte Twitter que Julian Assange pourrait être expulsé de l'ambassade équatorienne à Londres «dans quelques heures ou jours». Le ministère équatorien des Affaires étrangères avait qualifié cette information de «rumeur».
Scotland Yard s'explique
«Julian Assange, 47 ans, a été arrêté aujourd'hui, jeudi 11 avril, par des agents du service de la police métropolitain (MPS) à l'ambassade d'Équateur», a annoncé Scotland Yard, expliquant que l'arrestation avait été menée en vertu d'un mandat de juin 2012 délivré par le tribunal londonien de Westminster Magistrates, pour non présentation devant la justice.
Arrestation à cause de l'ambassadeur équatorien
Selon le compte Twitter du site d'information WikiLeaks, l'ambassadeur équatorien a «invité» la police dans l'ambassade pour arrêter Assange.
La police britannique dit également avoir été invitée par Quito à pénétrer dans les locaux de l'ambassade d'Équateur à Londres, ce pays ayant mis fin au statut d'asile diplomatique dont bénéficiait le lanceur d'alerte.
Le Président équatorien Lenin Moreno a pour sa part annoncé sur Twitter que l'Équateur avait décidé «de manière souveraine» de retirer l'asile diplomatique au fondateur de WikiLeaks.
«L'Équateur a décidé de manière souveraine de retirer l'asile diplomatique à Julian Assange pour avoir violé à plusieurs reprises les conventions internationales et le protocole de cohabitation», a écrit Lenin Moreno.
Statut d'asile diplomatique retiré
Le Président équatorien, Lenin Moreno, a souligné jeudi que Quito avait bien retiré à Julian Assange son statut d'asile diplomatique en raison de violations répétées des conventions internationales.
Possible extradition vers les États-Unis
Comme l'a indiqué l'avocat de Julian Assange, son client pourrait être extradé vers les États-Unis.
Selon le Président Moreno, Assange ne sera pas extradé vers un pays où il risque la peine de mort.
Histoire de Julian Assange
Pour rappel, en 2012, Julian Assange a trouvé asile à l'ambassade équatorienne de Londres dans le but d'échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M. Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution. Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis où il est poursuivi pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.