Le président ukrainien réclame à cor et à cri la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, mais cette option a été catégoriquement exclue par les États-Unis comme l'Otan.
Alors que les troupes russes poursuivent leur offensive, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi 8 mars l'attitude des Occidentaux qui ont "peur" d'empêcher la Russie de bombarder le pays.
"Cela fait treize jours qu'on entend des promesses. Treize jours qu'on nous dit qu'on nous aidera dans le ciel, qu'il y aura des avions, qu'on nous les livrera", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur Telegram. "Mais la responsabilité pour cela repose aussi sur ceux qui n'ont pas été capables de prendre une décision en Occident depuis 13 jours (...).
Sur ceux qui n'ont pas sécurisé le ciel ukrainien des assassins russes", a-t-il ajouté. "L'humanité, qui doit prévaloir dans les capitales mondiales, doit prévaloir sur la peur", a-t-il plaidé.
Le président ukrainien réclame à cor et à cri la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, mais cette option a été catégoriquement exclue par les États-Unis comme l'Otan. Samedi, le maître du Kremlin Vladimir Poutine a prévenu qu'il considérerait une telle zone "comme une participation au conflit armé".
Dans une interview accordée à ABC, Volodymyr Zelensky a affiché son amertume face à la prudence de l'Otan.
« L'Alliance a peur des choses controversées et de la confrontation avec la Russie, a-t-il expliqué, selon une traduction de franceinfo. Je n'ai jamais voulu que l'on soit un pays qui demande des choses à genou. Nous n'allons pas être ce pays et je ne veux pas être ce président. »
Dans cet entretien, il a par ailleurs ouvert la porte à des négociations plus poussées avec la Russie. « Nous pouvons discuter et trouver un compromis sur le futur de ces territoires (la Crimée et les territoires occupés du Donbass, ndlr), a-t-il assuré. Ce qui est important pour moi, c'est comment vont vivre les personnes dans ces territoires qui veulent faire partie de l'Ukraine. (...) La question est plus compliquée que simplement les reconnaître. »
Sur le terrain, les forces russes continuent à se déployer autour des villes, ou à les bombarder, au treizième jour de l'invasion russe - qualifiée d'"opération militaire spéciale" par Moscou. Au moins 21 personnes ont péri lundi dans des frappes aériennes russes contre Soumy, près de la frontière russo-ukrainienne, ont annoncé mardi les autorités ukrainiennes. (AFP)
Alors que les troupes russes poursuivent leur offensive, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi 8 mars l'attitude des Occidentaux qui ont "peur" d'empêcher la Russie de bombarder le pays.
"Cela fait treize jours qu'on entend des promesses. Treize jours qu'on nous dit qu'on nous aidera dans le ciel, qu'il y aura des avions, qu'on nous les livrera", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur Telegram. "Mais la responsabilité pour cela repose aussi sur ceux qui n'ont pas été capables de prendre une décision en Occident depuis 13 jours (...).
Sur ceux qui n'ont pas sécurisé le ciel ukrainien des assassins russes", a-t-il ajouté. "L'humanité, qui doit prévaloir dans les capitales mondiales, doit prévaloir sur la peur", a-t-il plaidé.
Le président ukrainien réclame à cor et à cri la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, mais cette option a été catégoriquement exclue par les États-Unis comme l'Otan. Samedi, le maître du Kremlin Vladimir Poutine a prévenu qu'il considérerait une telle zone "comme une participation au conflit armé".
Dans une interview accordée à ABC, Volodymyr Zelensky a affiché son amertume face à la prudence de l'Otan.
« L'Alliance a peur des choses controversées et de la confrontation avec la Russie, a-t-il expliqué, selon une traduction de franceinfo. Je n'ai jamais voulu que l'on soit un pays qui demande des choses à genou. Nous n'allons pas être ce pays et je ne veux pas être ce président. »
Dans cet entretien, il a par ailleurs ouvert la porte à des négociations plus poussées avec la Russie. « Nous pouvons discuter et trouver un compromis sur le futur de ces territoires (la Crimée et les territoires occupés du Donbass, ndlr), a-t-il assuré. Ce qui est important pour moi, c'est comment vont vivre les personnes dans ces territoires qui veulent faire partie de l'Ukraine. (...) La question est plus compliquée que simplement les reconnaître. »
Sur le terrain, les forces russes continuent à se déployer autour des villes, ou à les bombarder, au treizième jour de l'invasion russe - qualifiée d'"opération militaire spéciale" par Moscou. Au moins 21 personnes ont péri lundi dans des frappes aériennes russes contre Soumy, près de la frontière russo-ukrainienne, ont annoncé mardi les autorités ukrainiennes. (AFP)