Eric Neris Massi
Le procès de l'ancien porte-parole de la coalition rebelle de la Seleka, qui avait pris le pouvoir en 2013 à Bangui, a débuté depuis le jeudi 24 juin dans la capitale centrafricaine. Suite à une dénonciation, les enquêteurs ont effectué une perquisition à son domicile le mois dernier, à la recherche d’une cache d’armes. Ils n’ont finalement trouvé qu’un gilet pare-balle, un drone, des jumelles et une paire de rangers.
Le prévenu est poursuivi pour détention illégale d’effets militaires, complot et espionnage. Il comparaissait hier en procédure de flagrant délit devant le tribunal de grande instance de Bangui. Au coeur des débats : la paire de chaussures, des rangers taille 43 «qui appartenaient à mon père», explique Éric Neris Massi. Lui affirme chausser du 45. «C’est un détail», répond le procureur. À la barre, en tenue orange, au dos le numéro 0133N, l’ancien porte-parole de la Seleka fait face à un président suspicieux : «d’autres effets militaires seraient-ils cachés quelque part ?» (RFI)
Le prévenu est poursuivi pour détention illégale d’effets militaires, complot et espionnage. Il comparaissait hier en procédure de flagrant délit devant le tribunal de grande instance de Bangui. Au coeur des débats : la paire de chaussures, des rangers taille 43 «qui appartenaient à mon père», explique Éric Neris Massi. Lui affirme chausser du 45. «C’est un détail», répond le procureur. À la barre, en tenue orange, au dos le numéro 0133N, l’ancien porte-parole de la Seleka fait face à un président suspicieux : «d’autres effets militaires seraient-ils cachés quelque part ?» (RFI)