En Centrafrique, les faux comptes sont utilisés par des acteurs malveillants afin de susciter anonymement des controverses sur divers sujets. Ils font subir aux victimes des atteintes à leur vie privée, des dommages à leur réputation et même des préjudices émotionnels.
Les faux profils sont également utilisés à des fins d'arnaque, les victimes peuvent subir des pertes financières importantes. Dans le contexte actuel, le combat s'avère difficile mais les fact-checkeurs ne comptent pas baisser les bras. Et pour faciliter la tâche, ils collaborent avec les responsables des réseaux sociaux.
« Pour lutter contre l'existence des faux comptes, le plus simple c'est aussi de les signaler. Parfois, ces gens se cachent derrière le profil d'une personnalité, pour faire croire que c'est son compte Facebook, alors que cette personne n'a pas un compte Facebook. Donc nous signalons ce genre de comptes après enquêtes afin qu'ils soient systématiquement supprimés ou bloqués », indique [Arsène Mosseavo, journaliste-fact-checkeur]...
Mais dans ce pays de six millions d'habitants, l'utilisation d’internet n'est pas réglementée par la loi. Ce vide juridique selon Rosmon Zokouè, un expert de la lutte contre la désinformation, rend la mission des chasseurs de faux comptes plus difficile. [RFI]