(Reuters) - Certaines compagnies aériennes mondiales ont décidé vendredi d'éviter l'espace aérien contrôlé par l'Iran au-dessus du détroit d'Ormuz et le golfe d'Oman à la suite de la suspension du survol de la zone décrétée par la direction de l'aviation civile des Etats-Unis pour tous les transporteurs américains.
La Federal Aviation Administration (FAA) américaine a pris cette décision en urgence jeudi après que l'Iran a abattu un drone américain volant à haute altitude à l'aide de missile sol-air, suscitant des inquiétudes sur la sécurité des survols de la région par des avions civils.
Le tir visant un drone Global Hawk non armé, qui peut voler jusqu'à 18.300 mètres d'altitude, fait suite à une série d'incidents dans la région du Golfe, notamment des frappes visant six pétroliers dans cette zone cruciale pour les approvisionnements mondiaux de brut.
Selon les applications de suivi des vols, l'avion civil le plus proche circulait à environ 45 miles nautiques (83 km) du drone quand celui-ci a été abattu, a dit la FAA.
Quelques heures auparavant, la compagnie américaine United Airlines avait déjà suspendu ses vols entre l'aéroport de Newark, dans le New Jersey, et Mumbai en Inde après une étude de sécurité.
British Airways (groupe IAG), la compagnie allemande Lufthansa, Malaysia Airlines, la compagnie australienne Qantas Airways, Singapore Airlines et KLM (groupe Air France-KLM) ont annoncé détourné leurs vols pour éviter la zone.
Les avions d'Air France ne survolent habituellement pas le détroit d'Ormuz, a déclaré une porte-parole d'Air France-KLM.
"Air France analyse en continu les zones de survol pouvant présenter un risque avec les autorités françaises et les autorités régionales, partout dans le monde", a souligné la porte-parole d'Air France-KLM.
"Cette analyse permet d'adapter les plans de vol en conséquence afin de garantir le plus haut niveau de sécurité de ses vols", a-t-elle ajouté.
Jeudi, deux autres compagnies américaines, American Airlines et Delta Air Lines, ont dit qu'elles cessaient de survoler l'Iran. Les compagnies japonaises Japan Airlines et ANA Holdings ont fait de même.
En juillet 2014, le vol MH17 de Malaysia Airlines a été abattu par un tir de missile au-dessus de l'Ukraine, incitant les compagnies à prendre des mesures supplémentaires pour protéger leurs vols.
La Federal Aviation Administration (FAA) américaine a pris cette décision en urgence jeudi après que l'Iran a abattu un drone américain volant à haute altitude à l'aide de missile sol-air, suscitant des inquiétudes sur la sécurité des survols de la région par des avions civils.
Le tir visant un drone Global Hawk non armé, qui peut voler jusqu'à 18.300 mètres d'altitude, fait suite à une série d'incidents dans la région du Golfe, notamment des frappes visant six pétroliers dans cette zone cruciale pour les approvisionnements mondiaux de brut.
Selon les applications de suivi des vols, l'avion civil le plus proche circulait à environ 45 miles nautiques (83 km) du drone quand celui-ci a été abattu, a dit la FAA.
Quelques heures auparavant, la compagnie américaine United Airlines avait déjà suspendu ses vols entre l'aéroport de Newark, dans le New Jersey, et Mumbai en Inde après une étude de sécurité.
British Airways (groupe IAG), la compagnie allemande Lufthansa, Malaysia Airlines, la compagnie australienne Qantas Airways, Singapore Airlines et KLM (groupe Air France-KLM) ont annoncé détourné leurs vols pour éviter la zone.
Les avions d'Air France ne survolent habituellement pas le détroit d'Ormuz, a déclaré une porte-parole d'Air France-KLM.
"Air France analyse en continu les zones de survol pouvant présenter un risque avec les autorités françaises et les autorités régionales, partout dans le monde", a souligné la porte-parole d'Air France-KLM.
"Cette analyse permet d'adapter les plans de vol en conséquence afin de garantir le plus haut niveau de sécurité de ses vols", a-t-elle ajouté.
Jeudi, deux autres compagnies américaines, American Airlines et Delta Air Lines, ont dit qu'elles cessaient de survoler l'Iran. Les compagnies japonaises Japan Airlines et ANA Holdings ont fait de même.
En juillet 2014, le vol MH17 de Malaysia Airlines a été abattu par un tir de missile au-dessus de l'Ukraine, incitant les compagnies à prendre des mesures supplémentaires pour protéger leurs vols.