Ces Pme/Pmi qui se meurent !

Lundi 27 Aout 2018

L'Hoggy, incapable de payer ses dettes, pénalise beaucoup d'entreprises-fournisseurs.
On ignore ce que valent les nouvelles générations de responsables politiques, hauts fonctionnaires, entrepreneurs, etc. qui aspirent à exercer le pouvoir face à l’incurie des politiciens professionnels qui se relaient aux affaires depuis plusieurs décennies. Leurs pratiques futures éventuelles nous parleront certainement.
 
Ce que l’on sait par contre, c’est qu’il y a sous nos yeux une race de dirigeants incapables d’apporter de la vraie plus-value à ce pays et à ses habitants. L’ampleur des investissements non productifs qui se chiffrent à plusieurs centaines de milliards de francs Cfa, le choix délibéré de favoriser de façon démesurée les entreprises étrangères dans la plupart des projets et programmes dits structurants, expliquent en grande partie l’atonie actuelle qui caractérise l’écosystème national des petites et moyennes entreprises/industries.
 
Des centaines de Pme et Pmi sont aujourd’hui plongées dans un cycle infernal de fragilisation qui n’augure rien de bon pour leur avenir à moyen terme. Elles ne sont plus payées faute de liquidités. Pour celles qui travaillent depuis plusieurs années avec les hôpitaux, c’est le temps de la détresse : les hôpitaux eux-mêmes sont exsangues, traînant leurs dettes sans grand espoir de sortir de l’ornière dans laquelle l’Etat les a installés. Les crises de trésorerie qui sont alléguées comme étant la source du mal ne semblent pas loin d’être le résultat d’une faillite financière que l’on s’attache à dissimuler à coup de communication.
 
Aujourd’hui, démarrent pour les organisations politiques et mouvements citoyens désireux de prendre part à l’élection présidentielle du 24 février 2019 les opérations visant à obtenir le parrainage quantitatif requis par la loi. On en oublierait presque les conditions, le contexte et les modalités dans lesquels ce système filtrage a été institué par un président de la République qui a décidé de reporter ses espoirs de réélection dans la soumission d’une machine bureaucratico-judiciaire qu’il s’est acharné à mettre en place depuis son arrivée au pouvoir, il est vrai dans des circonstances exceptionnelles. Le veinard…
 
 
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