Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Moualem, (photo) a affirmé samedi à la tribune des Nations unies que "la victoire était à portée de mains" pour le régime de Bachar al-Assad.
"La libération d'Alep et de Palmyre, la levée du siège de Deir Ezzor et l'éradication du terrorisme dans de nombreuses parties de la Syrie prouvent que la victoire est désormais à portée de mains", a déclaré le ministre syrien.
Depuis le début du conflit en 2011, le régime syrien qualifie de "terroristes" les rebelles opposés à son pouvoir. La reprise d'Alep fin 2016 par le régime a marqué le début de la fin pour l'opposition, et la majorité du territoire est revenu sous le contrôle de Damas, appuyé par Moscou et Téhéran.
L'organisation jihadiste Etat islamique est en passe actuellement de perdre ses deux derniers fiefs en Syrie, Raqqa et Deir Ezzor.
"La Syrie est déterminée plus que jamais à éliminer le terrorisme partout dans son pays, sans exception, grâce au sacrifice de notre armée et à la détermination de notre peuple", a ajouté Walid al-Moualem dans son allocution à l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.
"Sur le front de la lutte contre le terrorisme, l'armée arabe syrienne, au côté des forces des alliés qui l'appuient, réalise quotidiennement des progrès, éliminant les terroristes, nettoyant des pans de territoire", a souligné le ministre, tout en reconnaissant que "la menace de ce fléau persiste".
Au plan politique, "nous sommes encouragés par le processus d'Astana et les zones de désescalade qui en ont résulté". "Nous espérons qu'il nous permettra d'arriver à une réelle cessation des hostilités", a dit le ministre syrien.
Définies par la Russie, l'Iran, la Turquie, et, dans le sud, avec les Etats-Unis et la Jordanie, quatre zones de "désescalade" sous influence étrangère sont aujourd'hui recensées en Syrie. Ces trêves locales ont contribué à une nette réduction de la violence.
En faisant part de la bonne volonté de Damas, Walid al-Moualem a aussi espéré des "progrès" dans le processus de négociations de Genève. L'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura espère reprendre dans les prochaines semaines ces discussions en Suisse entre belligérants syriens, mais qui sont toujours dans l'impasse après sept rounds.
"Depuis plus de six ans, des Etats, des parties à l'origine de la guerre en Syrie continuent de servir des mensonges, d'accuser à tort le gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques", a enfin dénoncé le chef de la diplomatie syrienne, en assurant que l'armée syrienne ne possède plus d'armement de ce type. (AFP)
"La libération d'Alep et de Palmyre, la levée du siège de Deir Ezzor et l'éradication du terrorisme dans de nombreuses parties de la Syrie prouvent que la victoire est désormais à portée de mains", a déclaré le ministre syrien.
Depuis le début du conflit en 2011, le régime syrien qualifie de "terroristes" les rebelles opposés à son pouvoir. La reprise d'Alep fin 2016 par le régime a marqué le début de la fin pour l'opposition, et la majorité du territoire est revenu sous le contrôle de Damas, appuyé par Moscou et Téhéran.
L'organisation jihadiste Etat islamique est en passe actuellement de perdre ses deux derniers fiefs en Syrie, Raqqa et Deir Ezzor.
"La Syrie est déterminée plus que jamais à éliminer le terrorisme partout dans son pays, sans exception, grâce au sacrifice de notre armée et à la détermination de notre peuple", a ajouté Walid al-Moualem dans son allocution à l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.
"Sur le front de la lutte contre le terrorisme, l'armée arabe syrienne, au côté des forces des alliés qui l'appuient, réalise quotidiennement des progrès, éliminant les terroristes, nettoyant des pans de territoire", a souligné le ministre, tout en reconnaissant que "la menace de ce fléau persiste".
Au plan politique, "nous sommes encouragés par le processus d'Astana et les zones de désescalade qui en ont résulté". "Nous espérons qu'il nous permettra d'arriver à une réelle cessation des hostilités", a dit le ministre syrien.
Définies par la Russie, l'Iran, la Turquie, et, dans le sud, avec les Etats-Unis et la Jordanie, quatre zones de "désescalade" sous influence étrangère sont aujourd'hui recensées en Syrie. Ces trêves locales ont contribué à une nette réduction de la violence.
En faisant part de la bonne volonté de Damas, Walid al-Moualem a aussi espéré des "progrès" dans le processus de négociations de Genève. L'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura espère reprendre dans les prochaines semaines ces discussions en Suisse entre belligérants syriens, mais qui sont toujours dans l'impasse après sept rounds.
"Depuis plus de six ans, des Etats, des parties à l'origine de la guerre en Syrie continuent de servir des mensonges, d'accuser à tort le gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques", a enfin dénoncé le chef de la diplomatie syrienne, en assurant que l'armée syrienne ne possède plus d'armement de ce type. (AFP)