Ce dimanche, cinq personnes ont été tuées lors de l'attaque d'un convoi transportant un sénateur de l'opposition dans le sud-est du Nigeria, région secouée par des violences et tensions séparatistes, a annoncé lundi la police. Des hommes armés ont ouvert le feu dimanche sur la flotte de véhicules d'Ifeanyi Ubah, un sénateur d'un petit parti, le Parti des jeunes progressistes (Young Progressives Party), dans l'Etat d'Anambra. "Deux policiers qui l'escortaient, deux de ses assistants civils et un passant ont été tués dans l'attaque", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police de l'Etat, Tochukwu Ikenga.
Deux autres membres de l'escorte policière ont été blessés et transportés à l'hôpital, a-t-il ajouté. Le sénateur en est lui sorti "indemne", a-t-il précisé, ajoutant qu'une enquête est en cours pour retrouver les assaillants et déterminer leur mobile. Cette attaque, survenue à cinq mois des élections présidentielle et parlementaires, n'était pas revendiquée lundi.
Le sud-est du Nigeria est en proie à une recrudescence des violences, imputées par les autorités au Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (Ipob). L'Ipob, qui cherche une renaissance d'un État séparé pour l'ethnie igbo, a nié à plusieurs reprises toute responsabilité dans ces violences. (VOA)
Deux autres membres de l'escorte policière ont été blessés et transportés à l'hôpital, a-t-il ajouté. Le sénateur en est lui sorti "indemne", a-t-il précisé, ajoutant qu'une enquête est en cours pour retrouver les assaillants et déterminer leur mobile. Cette attaque, survenue à cinq mois des élections présidentielle et parlementaires, n'était pas revendiquée lundi.
Le sud-est du Nigeria est en proie à une recrudescence des violences, imputées par les autorités au Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (Ipob). L'Ipob, qui cherche une renaissance d'un État séparé pour l'ethnie igbo, a nié à plusieurs reprises toute responsabilité dans ces violences. (VOA)