Photo: Seneweb
C’est cet après-midi aux environs de 17 heures que le président élu de la République de Gambie, Adama Barrow, fera sa prestation de serment. La cérémonie aura bien lieu en « territoire gambien », selon l’engagement pris par les autorités sénégalaises et celles de la Cedeao.
Quand celles-ci affirmaient que ladite cérémonie aurait lieu en Gambie, ils tiraient peut-être sur deux cordes : soit Yaya Jammeh acceptait finalement de partir et laissait le champ libre à Barrow pour rentrer à Banjul ; soit il persistait à rester au pouvoir et contraignait la Cedeao et le Sénégal à lancer les opérations militaires prévues, ce qui ne leur laissait que la possibilité d’organiser la prestation de serment à Dakar, mais dans un lieu qui laissait intacte la souveraineté de la République de Gambie. C’est ainsi que l’ambassade de Gambie a été choisie comme lieu symbolique et souverain.
En diplomatie, si les ambassades ne bénéficient pas toujours du principe d’exterritorialité, celui d’immunité leur est entièrement accordé. En pratique, les enceintes de représentations diplomatiques ne sont ni attaquables ni violables. Exemple : Julien Assange, condamné par la justice britannique dans un dossier d’abus sexuel, s’est réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis mois d’août 2014.
Présent à Dakar depuis son retour su sommet France-Afrique de Bamako, Adama Barrow est depuis pris en charge par les autorités sénégalaises, à tous les sens du terme. Coaché à tout point de vue par le protocole sénégalais, il est également aux bons soins de ses hôtes attachés à satisfaire possiblement toutes ses préoccupations.
Quand celles-ci affirmaient que ladite cérémonie aurait lieu en Gambie, ils tiraient peut-être sur deux cordes : soit Yaya Jammeh acceptait finalement de partir et laissait le champ libre à Barrow pour rentrer à Banjul ; soit il persistait à rester au pouvoir et contraignait la Cedeao et le Sénégal à lancer les opérations militaires prévues, ce qui ne leur laissait que la possibilité d’organiser la prestation de serment à Dakar, mais dans un lieu qui laissait intacte la souveraineté de la République de Gambie. C’est ainsi que l’ambassade de Gambie a été choisie comme lieu symbolique et souverain.
En diplomatie, si les ambassades ne bénéficient pas toujours du principe d’exterritorialité, celui d’immunité leur est entièrement accordé. En pratique, les enceintes de représentations diplomatiques ne sont ni attaquables ni violables. Exemple : Julien Assange, condamné par la justice britannique dans un dossier d’abus sexuel, s’est réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis mois d’août 2014.
Présent à Dakar depuis son retour su sommet France-Afrique de Bamako, Adama Barrow est depuis pris en charge par les autorités sénégalaises, à tous les sens du terme. Coaché à tout point de vue par le protocole sénégalais, il est également aux bons soins de ses hôtes attachés à satisfaire possiblement toutes ses préoccupations.