Bogota - Le plus important bombardement effectué contre des dissidents de l'ex-guérilla Farc a fait 16 morts mercredi à la frontière entre la Colombie et le Venezuela, selon un nouveau bilan officiel.
"Nous ne baissons pas la garde face à ces criminels", a écrit le président Juan Manuel Santos sur son compte Twitter.
Ce bombardement a été mené dans la municipalité de Fortul (Arauca, est), selon un communiqué militaire. Il visait un groupe armé commandé par Alex Rendon, surnommé "El Burro", qui pourrait se trouver parmi les morts, a précisé le ministre de la Défense, Luis Carlos Villegas, à des journalistes.
De précédents bilans avaient fait état de 10, puis de 13 morts; le ministre avertissant que le nombre de morts pouvait encore augmenter puisque les forces de l'ordre restent présentes sur place.
Il s'agit du second bombardement contre des dissidents de l'ex-guérilla Farc depuis le début de l'année. En mars, neuf de ces rebelles, qui ont rejeté l'accord de paix signé en 2016, avaient été tués dans le département amazonien du Guaviare (sud).
Cette opération "implique pratiquement le démantèlement" du groupe d'El Burro, accusé par les autorités d'attentats contre l'hôpital local, des infrastructures pétrolières et les forces de l'ordre.
Selon l'armée, ces dissidents issus de l'ex-guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), démobilisée et convertie en parti politique, ont des "liens" avec l'Armée de libération nationale (ELN), la dernière organisation rebelle de Colombie, en pourparlers de paix avec le gouvernement depuis février 2017.
En s'alliant, ces groupes entendent contrôler le trafic de drogue dans une zone proche de la frontière avec le Venezuela, et coordonner leurs "activités d'extorsion, de trafic d'armes ainsi que l'organisation de projets terroristes", ajoute le communiqué.
Sans commandement unifié, les groupes dissidents comptent environ 1.200 combattants et opèrent dans des zones isolées de Colombie où ils contrôlent le narco-trafic et les activités minières clandestines.
Signé en novembre 2016, l'accord de paix, avec ce qui est devenu le parti Force alternative révolutionnaire commune (Farc), a abouti au désarmement de quelque 7.000 guérilleros et a évité 3.000 morts par an, selon des chiffres officiels.
La Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, tente d'émerger d'une guerre fratricide de plus d'un demi-siècle, qui a fait plus de huit millions de victimes entre morts, disparus et déplacés internes.
"Nous ne baissons pas la garde face à ces criminels", a écrit le président Juan Manuel Santos sur son compte Twitter.
Ce bombardement a été mené dans la municipalité de Fortul (Arauca, est), selon un communiqué militaire. Il visait un groupe armé commandé par Alex Rendon, surnommé "El Burro", qui pourrait se trouver parmi les morts, a précisé le ministre de la Défense, Luis Carlos Villegas, à des journalistes.
De précédents bilans avaient fait état de 10, puis de 13 morts; le ministre avertissant que le nombre de morts pouvait encore augmenter puisque les forces de l'ordre restent présentes sur place.
Il s'agit du second bombardement contre des dissidents de l'ex-guérilla Farc depuis le début de l'année. En mars, neuf de ces rebelles, qui ont rejeté l'accord de paix signé en 2016, avaient été tués dans le département amazonien du Guaviare (sud).
Cette opération "implique pratiquement le démantèlement" du groupe d'El Burro, accusé par les autorités d'attentats contre l'hôpital local, des infrastructures pétrolières et les forces de l'ordre.
Selon l'armée, ces dissidents issus de l'ex-guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), démobilisée et convertie en parti politique, ont des "liens" avec l'Armée de libération nationale (ELN), la dernière organisation rebelle de Colombie, en pourparlers de paix avec le gouvernement depuis février 2017.
En s'alliant, ces groupes entendent contrôler le trafic de drogue dans une zone proche de la frontière avec le Venezuela, et coordonner leurs "activités d'extorsion, de trafic d'armes ainsi que l'organisation de projets terroristes", ajoute le communiqué.
Sans commandement unifié, les groupes dissidents comptent environ 1.200 combattants et opèrent dans des zones isolées de Colombie où ils contrôlent le narco-trafic et les activités minières clandestines.
Signé en novembre 2016, l'accord de paix, avec ce qui est devenu le parti Force alternative révolutionnaire commune (Farc), a abouti au désarmement de quelque 7.000 guérilleros et a évité 3.000 morts par an, selon des chiffres officiels.
La Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, tente d'émerger d'une guerre fratricide de plus d'un demi-siècle, qui a fait plus de huit millions de victimes entre morts, disparus et déplacés internes.