Figure incontournable de la scène politique comorienne, Houmed M’saidié, secrétaire général du parti Radhi, a signé, jeudi 21 mars dernier, la fusion de son parti avec la CRC, le parti au pouvoir. Désormais, le Radhi (« bénédiction », en Shikomori), n’existe plus.
La fin d’un parti né d’une scission, dix ans plus tôt, avec cette même CRC pour des problèmes de leadership. Sur place, le choix de Houmed M’saidié de retourner dans sa formation politique, et surtout d’enterrer sa propre formation, est diversement appréciée.
En 2014, Houmed M’saidié et d'autres membres de la CRC quittent le parti pour fonder le Radhi, contestant la désignation d'Azali Assoumani comme candidat naturel à la présidence de 2016 et affirmant que d'autres membres pouvaient également se porter candidats.
Aujourd’hui, le retour au sein de la CRC du directeur de campagne d’Azali Assoumani lors des présidentielles de 2019 et 2024, porte-parole du gouvernement des Comores depuis 2019, est critiqué par Daoudou Abdallah Mohamed, leader d'Orange, un parti d’opposition...
Approché, Houmed M’saidié estime pour sa part que l’unification des deux formations vise à renforcer ce leadership dans l’atteinte des aspirations légitimes des Comoriennes et des Comoriens au mieux-être. [RFI]