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Comprendre que le TER est un projet de développement et non un projet politique...comme tout le reste d'ailleurs.

Mardi 28 Décembre 2021

Pour un initié comme nous, qui de surcroît a vécu dans les pays modèles en matière d'infrastructures, la vision comparée sur le TER donne une perception autre que celle d'un "pastefien" sans expérience d'exercice de pouvoir et encore moins de montage de projet infrastructurel et dont la seule motivation est de réussir à installer un climat délétère entre les Sénégalais et le pouvoir en place. Il faut un minimum d'honnêteté pour reconnaître la dimension de ces infrastructures que nous gratifie le Président Macky Sall.
 
Alors s'asseoir dans son salon,  avec un verre de bissap à la main ou monter sur le perchoir de l'assemblée et critiquer un projet structurel, lequel non seulement aura sans équivoque un impact socio économique important pour le pays, mais fait travailler durant sa phase de construction et dans son exploitation pas moins de 10 000 sénégalais, c'est être le roi des ignorants, Ousmane. 
 
Fruit d'une introspection et d'une projection sur fond de volonté de progrès, de bien être et de modernité, le TER est une solution importante dans la mobilité intra urbaine et péri-urbaine. Avec le BRT, le TER fait évoluer le transport en commun avec des localités  mieux desservies, un réseau de bus réorganisé et plus pertinent, un trafic fluidifié pour les bus et automobilistes.  Avec le TER, le centre-ville est facilement accessible. Le TER offre un circuit de fonctionnement régulier et permet des trajets plus rapides qu'en bus ou en voiture. 
 
Le TER permettra aussi de désengorger par moment le péage en offrant une alternative, et de renforcer le désenclavement de certaines localités. Il facilite la mobilité des sénégalais avec un impact non négligeable dans leur poche. Et quid de son impact écologique : un TER assez rapide, assez accessible et écologique pour encourager les automobilistes à abandonner par moment sinon la plupart du temps leur véhicule.  Moins de perte de temps, moins de dépenses (pour le carburant) et surtout moins d'émissions de gaz à effet de serre.  Faire le choix de prendre un transport écologique comme le TER, cela contribue à préserver l'environnement d’une ville qui pollue moins et qui innove.
 
Macky Sall : Des pas de géant dans la modernisation des transports.
 
Le Président Macky Sall fait de l'émergence du Sénégal une obsession. Aujourd'hui, le pays figure dans le TOP 10 des meilleurs réseaux routiers et autoroutiers africains. En 2020, pas moins de 9 projets routiers ont été achevés, sur un linéaire de 425 Km de routes revêtues, avec leurs ouvrages connexes, ponts et autoponts, en plus des pistes rurales, dont le réseau sera densifié dans le cadre de la deuxième phase du PUDC. Ce qui permet au pays de disposer pas moins de 221 km d’autoroutes. Le lancement du chantier de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack sur 100 Km, suivi du projet Thiès-Tivaouane-Saint-Louis, sur 167 Km viennent consolider l’imposant actif infrastructurel du Président de la République Son Excellence M. Macky Sall.
 
Pour rehausser la qualité des services de transports au même niveau que les standards internationaux, un vaste programme de renouvellement du parc de transport urbain (bus et cars) a été mis en place. A cet effet, entre 2000 et 2011, 409 bus de Dakar Dem Dikk, ont été renouvelés, soit 34 bus par an alors que sur la période 2012 à 2018, 710 bus ont été mis en service, soit une moyenne de 142 bus par an. Ce programme touche aussi bien Dakar que sept (07) autres villes du pays à savoir Saint-Louis, Tambacounda, Kaolack, Thiès, Louga, Ziguinchor, Tivaouane. Il a été accompagné par la mise en circulation de 287 bus.
L’ambition du Président Macky Sall, à travers le PSE qui porte ces importantes innovations structurelles, est d’ériger le Sénégal en véritable hub logistique grâce à la réalisation, entre autres, de la ligne à écartement standard (1400 m) Dakar-Tambacounda en vue de contribuer aux transports des biens et des équipements lourds sur cet axe central de développement des industries minières.

Cheikh Mbacké SENE
Conseiller technique en communication au Ministère de la Jeunesse
Expert en communication, Veilles et Intelligence économique
 
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1.Posté par FRANCOIS JURAIN le 02/01/2022 11:00
Merci, Monsieur le Conseiller, de nous expliquer, à nous qui ne sommes pas contre un TER, quel qu'il soit, mais qui sans élever la moindre critique, tout au plus en posant quelques questions, n'en dresse par pour autant des couronnes de laurier au Président ROI macky, votre idole et votre mentor, ce en quoi vous avez raison, car si nous, pauvre peuple sénégalais (et assimilés)sommes des moins que rien, j'ignore ce que vous seriez si vous n'étiez pas monté dans le train M.S, à la bonne gare et au bon moment. Mais cela est un autre problème, et la réponse ni ne me regarde, ni ne m'intéresse: vous n'êtes pas le seul dans ce cas là.
Oui, le TER est beau, oui, la gare est belle, oui, il faut développer les infrastructures ferroviaires, et oui, il est urgentissime de désengorger la ville de DAKAR: j'y habite, je conduis moi même ma voiture, donc, si vous me le permettez, en tant que "moins que rien", pour reprendre l'expression de mon ami Mody NIANG, je vais vous faire part de quelques réflexions qui bien sur ne sont pas imprégnées de votre intelligence et de votre savoir, mais peut être d'un certain bon sens (ce n'est pas à mois d'en juger) qu'il devient de plus en plus rare de trouver, en tout cas ans les hautes sphères, sénégalaise ou autres.
- Prenons, pour commencer, les embouteillages à DAKAR, puisque, parait il, le TER doit activement contribuer au désengorgement de la ville de DAKAR;
La première question à se poser, c'est pourquoi y a t il autant d'embouteillages à n'en plus finir (mon dernier record, 1h30 pour faire 200 mètres, après 1 mois d'absence, je n'ai pu que constater que cela s'était aggravé.
Les raisons sont multiples: Déjà, une raison politique que vous ne pouvez nier: La mairie de DAKAR ne faisant pas partie de la majorité présidentielle, l'état ne se bouscule pas pour mettre la main à la poche, comme il a l'obligation de le faire, pour améliorer la situation dans DAKAR;
Ou sont les parkings, parcmètres, horodateurs, que l'on trouve dans toutes les villes dignes de ce nom, car je vous le rappelle DAKAR est une capitale, qui permettrait un stationnement règlementé: cela permettrait de libérer les trottoirs, et les rendre à leur légitime propriétaire, les pietons, qui de ce fait, n'étant plus obligés de marcher dans rues, et libèreraient ainsi l'espace réservé aux voitures. Qu'a fait votre mentor depuis dix ans en ce sens? rien.
Une des cause des embouteillages, c'est aussi la vétusté des véhicules, qui, outre la pollution qu'ils génèrent, tombent en panne régulièrement, accroissant le nombre des embouteillages et leur durée. Là, votre idole a fait quelque chose: Alors même que son prédécesseur avait ramené l'âge des véhicules importés à cinq ans, Votre Président de l' APR s'est empressé de la ramener à 8 ans. Ce fut une mesure, oui, mais une mesure stupide, qui a contribué à la pollution invraisemblable qui règne à DAKAR;
Autre cause des embouteillages, et non des moindre, la manière de conduire des sénégalais, et son indiscipline: ce n'est pas une injure de dire que les sénégalais ne savent pas conduire, c'est une simple constatation. Si le code de la route était respecté, les priorités, ect...Il y aurait des embouteillages, certes, mais dans la limite acceptable, ce qui est loin d'être le cas. Pour ce de faire, il faudrait, il aurait fallut, car en dix ans, quand même, on peut en faire des choses, obliger les gens à passer un VRAI permis de conduire, code et conduite. Pour ceux qui ne savent pas lire, désolé, mais on ne peut pas conduire sans savoir lire, donc, d'abord apprendre à lire, ensuite apprendre à conduire, avec passage obligé dans une vraie auto-école, un examen difficile, mais le jeu en vaut la chandelle, car je vous rappelle que la principale cause de mortalité c'est quand même les accidents routiers. Qu'à fait votre idole dans ce sens? rien, ou plutôt si, des promesses jamais tenues! je me rappelle qu'au mois d'octobre 2017, le ministre en charge de ce problème, criait haut et fort: nous aurons un permis à points au premier janvier! je lui avais d'ailleurs répondu que c'était un sot de tenir de tels propos, car l'instauration d'un permis à point demande des années d'installation, avec derrière, toute une infrastructure informatique que le SENEGAL n'avait encore pas et ne pouvait certainement pas acquérir en deux mois!
Pour lutter contre les embouteillages, je formerai les policiers, je leur apprendrai aussi le code de la route, à faire la circulation, car c'est un vrai métier qui n'a rien à voir avec la gymnastique matinale à laquelle se livrent régulièrement nos pandors locaux, avec des signes souvent incompréhensibles, je les paierai d'une façon digne de leur fonction, de façon à ce qu'ils ne soient plus contraints de racketter les automobilistes sans motifs en relation avec la circulation, et je les obligerait à verbaliser: tolérance zero, toutes les infractions au code de la route , ce qui n'est pas le cas aujourd'hui: fortes amendes, immobilisation de véhicules, retraits de permis de conduire, voilà qui permettrait à l'automobiliste sénégalais de faire connaissance avec ce qui s'appelle LA DISCIPLINE, et qui réduirait considérablement les embouteillages. Qu'ont fait les gouvernements successifs dans ce sens, depuis dix ans, sous la houlette du Président roi qui nous gouverne depuis dix ans? RIEN;
Mais, réduire les embouteillages, c'est aussi l'affaire de tous. l'état, les communes, doivent aussi apporter leur contribution. Donc, obligation, pour ces unités, d'entretenir le réseau routier urbain, boucher les trous, t surtout, implanter des panneaux de signalisation et verbalisation, les entretenir, avec fortes amendes pour les dégradations commises, feux tricolores réglés convenablement et en fonction de la circulation, ct....Qu'à t il été fait dans ce sens depuis dix ans par celui qui a en charge la fluidité du trafic? RIEN;
Alors, le TER, oui, pourquoi pas. Je serai plus enclin à dire rénovation totale du réseau ferré, urbi et orbi, car s'extasier comme vous le fit devant trente cinq km de voie ferrée, construite à prix d'or (il serait d'ailleurs intéressant d'avoir le dtail des dépenses, connaissant les entreprises françaises qui ont opérées, habituées des tribunaux pour corruption, pots de vin, ect...et connaissant également la spécialité du Président de l'APR, de mettre les dossiers gênants sous le coude, je me dis que sur un milliard de dépenses, il serait étonnant que le tuyau ne soit pas percé quelque part, mais passons), mais avant de dépenser autant d'argent, peut être aurait il fallu appliquer les bonnes mesures, tout en investissant, dans et pour l'avenir. Je me rappelle encore les premières affiches servant de base à l'inauguration première: ceci est mon leg aux générations futures! Pas si sur que les générations futures y trouvent leur compte!
Car enfin, en termes d'investissement étatique, il y a deux sortes:
Les investissements rentables, ceux qui rapportent immédiatement, et ceux là, ils ne sont pas nombreux, en dehors des richesses naturelles bien exploitées, des taxes douanières et autres bien gérées,
Et les investissements non rentables, mais indispensables, qui sont l'école, les hôpitaux et tout ce qui gravite autour du système de santé, et à son excellence, les transports, ect...
Autant dire, que, oui, un état, quel qu'il soit, est condamné à perdre de l'argent, et c'est à lui de faire en sorte d'en perdre le moins possible.
Alors comment faire?, C'est assez simple: faire rentrer l'argent dans les caisses de l'état, et comment faire rentrer l'argent dans les caisses de l'état du SENEGAL,? Déjà, faire basculer, au moyen d'un accompagnement approprié, l'informel dans le formel, ce qui générera des taxes et des impôts qu'encaissera le trésor public, qui serviront à faire tourner la machine.
Il faudrait que tout le monde paie ses impôts, y compris l'entourage de votre idole, et même ceux qui ont contribué, en son temps, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, à son élection et sa réélection douteuse.
Mais pour faie basculer l'informel dans le formel, il faudrait un accompagnement, cela commence par la création de centres d'apprentissage, avec un vrai enseignement pratique, de sorte que les élèves sortent avec dans les mains un vrai métier: prenez l'exemple des voitures: quel petit garagiste sénégalais est capable de réparer une voiture d'aujourd'hui? AUCUN. et pourquoi? tout simplement parce que l'on ne lui a pas appris. Qu'à fait votre président roi dans ce sens EN DIX ANS, RIEN.
Voyez Monsieur le conseiller, la communication, c'est bien, mais pour moi c'est de la décoration qui n'arrive pas à m'épater: peut être est ce du à mon âge, 76 ans, qui m'a apporté une expérience de la vie politique, ici ou ailleurs,, plus grande que vous n'avez encore, puisque vous me paraissez bien jeune, ce qui n'est pas un défaut et que je ne vous reproche pas. Mais moi, quand on me parle TER, je vous répond oui, il est beau, oui, c'est un bel outil, mais je trouve qu'il a couté bien cher, pour un rendement que je souhaite conforme aux attentes et aux prédictions établies dans un bureau d'éude, qui me semble, à moi, un peu éloigné de la réalité, mais en parrallèlle de mes applaudissements que je dédie avant tout aux entreprises et aux ouvriers qui ont permit cette réalisation, je fais moi, deux constatations, qui ne me réjouissent pas: la première, parce que, pour moi, la valeur d'un Président de la république se jauge au facteur humain de son peuple. Quel était le taux d'analphabétisme et de pauvreté au SENEGAL, il y a dix ans, lors de l'entrée en fonction de Monsieur Macky SALL, peut être l'avait vous oublié, c'était 54%. Qu''el est il aujourd'hui? C'est sensiblement le même, légèrement plus mais considérons que c'est le même. Pour moi, même si je vous concède que l'on ne peut pas résoudre ces deux problèmes en dix ans (encore que), on devrait quand même, avoir un taux sensiblement inférieur: ce n'est pas le cas, c'est donc un constat d'échec, et d'un échec cinglant: on pourrait même parler de gifle
La deuxième, elle est assez simple: "LEG AUX GENERATIONS FUTURES... vu sous cet angle, et vu mon anteriorité professionnelle, je leur conseillerai moi aux générations futures, de refuser ce leg, car enfin: l'exploitation du TER, quelle que soit son utilité sera déficitaire, mais cela s'ajoute à une compagnie aérienne, grandement déficitaire (comme toutes les compagnies aériennes dans le monde, c'est vrai), Une salle arena déficitaire et qui le sera encore longtemps, un stade somptuaire déficitaire, ce qui génère une dette de 71%, alor que vont elles recueillir les générations futures? Un beau TER qui sillonnera le sénégal dans sa totalité ou un dette abyssale qu'il faudra bien comblé, car l'heureux temps oùles créanciers étrangers effaçaient la dette est finit: maintenant, il faut rembourser, de gré ou de force, soit à la méthode occidentale, ou pie, à la méthode chinoise.
Alors, et pour conclure, voyez vous Monsieur le Conseiller en communication, si je suis entièrement d'accord avec vous qu'il faut raisonner en termes d'investissement, je rajouterai qu'il faut d'abord raisonner en terme de priorité, et que la priorité, pour moi, ce n'est pas le TER aussi beau soit il, ce n'est pas une salle arena, aussi belle soit elle, ce n'est pas un stade de cinquante mille places, aussi beau soit il. Non, pour moi, les vraies priorité, ce sont instruction-éducation-formation: est là, le bilan de Monsieur Macky SALL est, convenez en avec moi beaucoup moins glorieux.
Si le Président avait respecté son engagement envers la nation, dans son contrat du 03 avril 2012, nous aurions fait de grands progrès dans ce sens, et alors oui, nous pourrions applaudir des deux mains, ces investissements somptuaires, et nous y serions arrivés si dès 2012, le nouvel élu avait l'intention de respecter sa parole, c'est à dire de respecter les institutions. Mais dès 2012, celui ci savait très bien qu'il allait trahir ses engagements, qu'il ferait tout, je dis bien tout, pour rester jusqu'en 2034, avec tous les travers que cela suppose, c'est à dire corruption, trahison, népotisme, j'en passe et des moins bonnes. Alors, même si je trouve que le TER est beau, même si je suis admiratif de la gare de DAKAR qui a été magnifiquement restaurée, je ne peux m'empêcher de penser aux millions de sénégalais qui sont ans la pauvreté la plus totale, qui sont illetrès, qui aimeraient se faire soigner dans de vrais hôpitaux, et qui aimeraient apprendre un métier dans une vraie école technique. En bref, j'eusse aimé une seule chose: que le Président respecte son engagement envers son peuple pris le 3 avril 2012, et alors oui, le sénégal serait vraiment rentré dans le 21 siècle, et alors oui, aucune restriction n'aurait pu être apportée à la joie de voir rouler un beau train à DAKAR, qui reliera un jour, que j'entrevoie quand même plus lointain qu'on ne le dit, l'aeroport à la capitale; mais reconnaissez avec moi que nous sommes loin de tout ca! je sais bien que les mots respect de la parole donnée, honneur, respect de son peuple, tout cela ce sont des notions qui n'ont pas place dans une société dite "libérale", mais entre cette société libérale à tout crin, et la société vertueuse sur laquelle le Président s'était engagé avant (?) de trahir son contrat, mon choix est vite fait. désolé, c'est peut être une question d'âge et de génération: la mienne avait un sens profond du respect de la parole donnée, du sens de l'honneur et de la vertu.
Alors, dans le tumulte du culte de la personnalité qui vous fait crier, tel un troupeau de moutons bêlant "vive le TER de notre cher et bienaimé Président", permettez moi de me joindre aux murmures du berger qui dit "oui, mais..."
L'avenir nous dira, qui, des moutons ou du berger aura raison!
Me François JURAIN

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