Organe consultatif dont la mission principale est de donner des avis et recommandations
sur toutes les questions à caractère général intéressant les fonctionnaires des collectivités locales et la Fonction publique locale, le Conseil supérieur de la Fonction publique locale, dont les 20 membres ont été installés hier par Macky Sall, s’inscrit en droite ligne de la refondation de l’action territoriale de l’État, dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation.
Présenté comme indispensable à une gestion efficiente des compétences transférées aux collectivités locales, il a aussi la charge de mettre en place un statut clair et harmonisé pour les travailleurs des collectivités territoriales.
Assurant à ce propos que l’absence d’un statut des fonctionnaires des collectivités territoriales est une limite dans notre organisation territoriale, le président de la République a laissé entendre que «le régime d’emploi local en vigueur depuis notre indépendance n’est plus en conformité avec l’importance accrue et la complexité des missions dévolues aux collectivités territoriales».
Au-delà de l’amélioration de leurs conditions de travail, la formalisation du statut de la fonction publique locale devrait permettre aux collectivités territoriales de disposer de ressources humaines de qualité. Par le biais d’une gestion inclusive, préventive et apaisée des compétences et des carrières des agents des collectivités territoriales.
«LE REGIME D’EMPLOI LOCAL EN VIGUEUR DEPUIS L’INDEPENDANCE N’EST PLUS CONFORME A LA COMPLEXITE DES MISSIONS DEVOLUES AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES»
«C’est dans cet esprit que le Gouvernement s’est engagé à rendre effective la fonction publique locale, à travers la signature des quatorze décrets d’application de la loi relative au statut général des fonctionnaires des collectivités locales», indique Macky Sall qui met en relief son ambition d’offrir aux agents susnommés «un statut attrayant et sécurisant, répondant aux principes d’unité, de parité, de mobilité et de libre administration des collectivités locales».
Dans cette perspective, l’intensification de la mise en place effective de la fonction publique locale permettra dorénavant de recruter et de gérer le personnel, en tenant compte des ressources budgétaires et des spécificités de chaque collectivité locale.
Ce qui passera notamment par la création diligente d’une structure dédiée à la gestion de la Fonction publique locale qui, sans remettre en cause le principe constitutionnel de la libre administration des collectivités territoriales, sera apte à prendre en charge le suivi de la gestion des effectifs, de la masse salariale et des carrières ainsi que la coordination du dispositif de mobilité du personnel ; l’organisation des concours et examens dédiés au personnel ; la diffusion des offres et demandes d’emploi ; la coordination de la formation continue des agents ; et enfin, la gestion et l’animation d’un observatoire de l’emploi, des métiers et des compétences de la Fonction publique locale. (Mohamed Ndjim)
sur toutes les questions à caractère général intéressant les fonctionnaires des collectivités locales et la Fonction publique locale, le Conseil supérieur de la Fonction publique locale, dont les 20 membres ont été installés hier par Macky Sall, s’inscrit en droite ligne de la refondation de l’action territoriale de l’État, dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation.
Présenté comme indispensable à une gestion efficiente des compétences transférées aux collectivités locales, il a aussi la charge de mettre en place un statut clair et harmonisé pour les travailleurs des collectivités territoriales.
Assurant à ce propos que l’absence d’un statut des fonctionnaires des collectivités territoriales est une limite dans notre organisation territoriale, le président de la République a laissé entendre que «le régime d’emploi local en vigueur depuis notre indépendance n’est plus en conformité avec l’importance accrue et la complexité des missions dévolues aux collectivités territoriales».
Au-delà de l’amélioration de leurs conditions de travail, la formalisation du statut de la fonction publique locale devrait permettre aux collectivités territoriales de disposer de ressources humaines de qualité. Par le biais d’une gestion inclusive, préventive et apaisée des compétences et des carrières des agents des collectivités territoriales.
«LE REGIME D’EMPLOI LOCAL EN VIGUEUR DEPUIS L’INDEPENDANCE N’EST PLUS CONFORME A LA COMPLEXITE DES MISSIONS DEVOLUES AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES»
«C’est dans cet esprit que le Gouvernement s’est engagé à rendre effective la fonction publique locale, à travers la signature des quatorze décrets d’application de la loi relative au statut général des fonctionnaires des collectivités locales», indique Macky Sall qui met en relief son ambition d’offrir aux agents susnommés «un statut attrayant et sécurisant, répondant aux principes d’unité, de parité, de mobilité et de libre administration des collectivités locales».
Dans cette perspective, l’intensification de la mise en place effective de la fonction publique locale permettra dorénavant de recruter et de gérer le personnel, en tenant compte des ressources budgétaires et des spécificités de chaque collectivité locale.
Ce qui passera notamment par la création diligente d’une structure dédiée à la gestion de la Fonction publique locale qui, sans remettre en cause le principe constitutionnel de la libre administration des collectivités territoriales, sera apte à prendre en charge le suivi de la gestion des effectifs, de la masse salariale et des carrières ainsi que la coordination du dispositif de mobilité du personnel ; l’organisation des concours et examens dédiés au personnel ; la diffusion des offres et demandes d’emploi ; la coordination de la formation continue des agents ; et enfin, la gestion et l’animation d’un observatoire de l’emploi, des métiers et des compétences de la Fonction publique locale. (Mohamed Ndjim)