L’avertissement de Pyongyang est intervenu le jour où le secrétaire d’État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin étaient à Séoul dans le cadre d’une tournée destinée à renforcer les liens de Washington avec ses partenaires traditionnels en Asie face à la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, et à l’influence croissante de la Chine.
À l’issue de sa visite à Séoul, M. Blinken s’est envolé pour la ville d’Anchorage en Alaska où il doit s’entretenir avec les chefs de la diplomatie chinoise notamment de différends territoriaux et de questions commerciales.
Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle nord-coréenne KCNA, Choe Son Hui, première vice-ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, a affirmé qu’il ne peut y avoir ni contact ni dialogue entre Washington et Pyongyang à moins « que les États-Unis ne mettent fin à leur politique hostile à la RPDC ».
Depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche en janvier, la nouvelle administration américaine a tenté en vain d’entrer en contact avec la direction nord-coréenne.
« Principal ennemi »
Washington a essayé « par plusieurs canaux » depuis la mi-février de contacter Pyongyang, a déclaré cette semaine Jalina Porter, porte-parole adjoint du département d’État américain. « À ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse de Pyongyang », a-t-elle dit.
Peu avant l’investiture de M. Biden, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait lancé une diatribe contre Washington. Les États-Unis, avait-il dit, sont « notre principal ennemi ».
L’exigence d’une « dénucléarisation complète de la Corée du Nord » a été exprimée plusieurs fois par MM. Blinken et Austin au cours de leur tournée, qui a débuté au Japon.
Les propos tenus par M. Blinken au Japon « nous ont sérieusement choqués », a déclaré Mme Choe, qui a averti que les possibilités de rapprochement apparues pendant le mandat du président Donald Trump n’étaient plus d’actualité.
Les pourparlers entre Washington et Pyongyang sont au point mort depuis le fiasco du sommet de Hanoï début 2019 entre MM. Kim et Trump.
Les deux pays n’étaient pas parvenus à s’entendre sur le démantèlement du programme nucléaire nord-coréen en échange d’une levée des sanctions économiques internationales.
La Corée du Nord demeure soumise à des sanctions internationales et le pays est plus que jamais reclus depuis la fermeture de ses frontières, il y a plus d’un an, pour se prémunir de la COVID-19 apparue dans la Chine voisine.
La nouvelle administration américaine entend réexaminer sa politique à l’égard du Pyongyang. À l’issue de la rencontre des hauts responsables américains avec leurs homologues sud-coréens, M. Blinken a réitéré l’objectif américain de « dénucléarisation de la Corée du Nord ».
« Ferme détermination »
Il a ajouté qu’à Anchorage, il entendait faire pression sur la Chine, principal allié diplomatique et partenaire commercial de Pyongyang, pour qu’elle intervienne, car son rôle est « essentiel ».
« Elle a une influence considérable. Et je pense qu’elle a aussi intérêt à ce que nous fassions quelque chose au sujet du programme nucléaire de la Corée du Nord », a souligné M. Blinken.
Les nombreuses divergences entre Pékin et Washington pourraient dominer la rencontre en Alaska.
L’administration de Joe Biden semble adopter la même politique dure envers Pékin initiée par M. Trump et chercher à consolider les alliances afin de limiter la puissance de la Chine dans la région tout en tentant de coopérer sur des sujets tels que le changement climatique.
La Chine a fait part jeudi de « sa ferme détermination » à défendre ses intérêts et prévenu Washington que toute pression serait « inutile ».
« La Chine ne fera aucun compromis sur des sujets concernant sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts », a affirmé devant la presse un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.
La rencontre intervient dans un contexte de vives tensions bilatérales entre Pékin et Washington sur plusieurs sujets : Hong Kong, droits de l’Homme, rivalité technologique et espionnage, traitement de la minorité ouïghoure au Xinjiang ou encore commerce.
À Séoul, les deux hauts responsables ont supervisé la signature d’un accord portant sur la contribution financière de Séoul à la présence militaire américaine dans le pays.
Quelque 28 500 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud pour protéger le pays d’une éventuelle attaque nord-coréenne.
Ils ont également rencontré le président sud-coréen Moon Jae-in, qui avait joué le rôle d’intermédiaire dans les pourparlers entre MM. Kim et Trump. (AFP)
À l’issue de sa visite à Séoul, M. Blinken s’est envolé pour la ville d’Anchorage en Alaska où il doit s’entretenir avec les chefs de la diplomatie chinoise notamment de différends territoriaux et de questions commerciales.
Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle nord-coréenne KCNA, Choe Son Hui, première vice-ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, a affirmé qu’il ne peut y avoir ni contact ni dialogue entre Washington et Pyongyang à moins « que les États-Unis ne mettent fin à leur politique hostile à la RPDC ».
Depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche en janvier, la nouvelle administration américaine a tenté en vain d’entrer en contact avec la direction nord-coréenne.
« Principal ennemi »
Washington a essayé « par plusieurs canaux » depuis la mi-février de contacter Pyongyang, a déclaré cette semaine Jalina Porter, porte-parole adjoint du département d’État américain. « À ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse de Pyongyang », a-t-elle dit.
Peu avant l’investiture de M. Biden, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait lancé une diatribe contre Washington. Les États-Unis, avait-il dit, sont « notre principal ennemi ».
L’exigence d’une « dénucléarisation complète de la Corée du Nord » a été exprimée plusieurs fois par MM. Blinken et Austin au cours de leur tournée, qui a débuté au Japon.
Les propos tenus par M. Blinken au Japon « nous ont sérieusement choqués », a déclaré Mme Choe, qui a averti que les possibilités de rapprochement apparues pendant le mandat du président Donald Trump n’étaient plus d’actualité.
Les pourparlers entre Washington et Pyongyang sont au point mort depuis le fiasco du sommet de Hanoï début 2019 entre MM. Kim et Trump.
Les deux pays n’étaient pas parvenus à s’entendre sur le démantèlement du programme nucléaire nord-coréen en échange d’une levée des sanctions économiques internationales.
La Corée du Nord demeure soumise à des sanctions internationales et le pays est plus que jamais reclus depuis la fermeture de ses frontières, il y a plus d’un an, pour se prémunir de la COVID-19 apparue dans la Chine voisine.
La nouvelle administration américaine entend réexaminer sa politique à l’égard du Pyongyang. À l’issue de la rencontre des hauts responsables américains avec leurs homologues sud-coréens, M. Blinken a réitéré l’objectif américain de « dénucléarisation de la Corée du Nord ».
« Ferme détermination »
Il a ajouté qu’à Anchorage, il entendait faire pression sur la Chine, principal allié diplomatique et partenaire commercial de Pyongyang, pour qu’elle intervienne, car son rôle est « essentiel ».
« Elle a une influence considérable. Et je pense qu’elle a aussi intérêt à ce que nous fassions quelque chose au sujet du programme nucléaire de la Corée du Nord », a souligné M. Blinken.
Les nombreuses divergences entre Pékin et Washington pourraient dominer la rencontre en Alaska.
L’administration de Joe Biden semble adopter la même politique dure envers Pékin initiée par M. Trump et chercher à consolider les alliances afin de limiter la puissance de la Chine dans la région tout en tentant de coopérer sur des sujets tels que le changement climatique.
La Chine a fait part jeudi de « sa ferme détermination » à défendre ses intérêts et prévenu Washington que toute pression serait « inutile ».
« La Chine ne fera aucun compromis sur des sujets concernant sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts », a affirmé devant la presse un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.
La rencontre intervient dans un contexte de vives tensions bilatérales entre Pékin et Washington sur plusieurs sujets : Hong Kong, droits de l’Homme, rivalité technologique et espionnage, traitement de la minorité ouïghoure au Xinjiang ou encore commerce.
À Séoul, les deux hauts responsables ont supervisé la signature d’un accord portant sur la contribution financière de Séoul à la présence militaire américaine dans le pays.
Quelque 28 500 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud pour protéger le pays d’une éventuelle attaque nord-coréenne.
Ils ont également rencontré le président sud-coréen Moon Jae-in, qui avait joué le rôle d’intermédiaire dans les pourparlers entre MM. Kim et Trump. (AFP)