Face à la flambée de cas du nouveau coronavirus en Italie, la Commission européenne ne souhaite pas dans l’immédiat le rétablissement de contrôles aux frontières à l’intérieur de l’UE, une décision qui reste à l’initiative des Etats membres, a indiqué lundi l’institution.
Toute décision en ce sens devra par ailleurs répondre à des conditions strictes, a expliqué l’exécutif européen.
« A l’heure actuelle notre recommandation aux Etats membres n’inclut pas la réintroduction de contrôles aux frontières internes », a déclaré Adalbert Jahnz, un porte-parole, lors d’un point presse quotidien.
« Le risque d’apparition de foyers de contamination similaires à ceux apparus en l’Italie dans d’autres pays de l’UE, de l’Espace Economique Européen et au Royaume-Uni est actuellement considéré comme modéré à élevé », a indiqué le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dans un compte rendu à l’issue d’une réunion lundi avec les représentants des Etats membres au sein du Comité de sécurité sanitaire.
« Aucun contrôle à la sortie n’est actuellement effectué en Italie », précise l’ECDC. « Plusieurs pays mettent à jour et révisent leurs conseils aux voyageurs et un pays demande aux citoyens qui reviennent des zones touchées en Italie de se présenter aux autorités et de rester 14 jours en auto-isolement », souligne le rapport du Centre.
La France a émis une série de recommandations pour les personnes revenant des deux régions italiennes touchées par le nouveau coronavirus.
Le code Schengen sur les frontières autorise le rétablissement temporaire de contrôles, « mais toute décision devrait être prise à certaines conditions », a prévenu de son côté le commissaire européen à la Gestion des crises Janez Lenarcic.
Ainsi, une telle décision doit être « basée sur une évaluation des risques crédible et des preuves scientifiques », être « proportionnée » et « prise en coordination avec les autres », a expliqué le Slovène.
Aucun pays n’a pour l’instant notifié à la Commission avoir pris une telle décision à cause du nouveau coronavirus, selon la Commission européenne.
Les liaisons ferroviaires par le col du Brenner, un important point de transit entre Autriche et Italie, avaient été interrompues dimanche soir en raison de doutes sur l’état de santé de deux passagères, mais le trafic a repris après des tests négatifs.
De son côté, la commissaire à la Santé Stella Kyriakides a souligné que dans une situation comme celle-ci « il ne s’agit pas juste de regarder les points d’entrée dans un pays parce qu’on ne peut pas détecter toutes les personnes à risque de développer la maladie ».
« Pour l’instant, nous devons être vigilants », a-t-elle ajouté. Elle a annoncé qu’une mission de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) se rendra mardi en Italie.
La Commission a salué la réponse « rapide » des autorités italiennes, avec qui elle est en contact constant.
« Nous sommes convaincus que l’Italie a les personnels expérimentés et les structures efficaces en place pour répondre à cette épidémie de manière coordonnée », a déclaré M. Lenarcic.
La Commission a demandé à l’Italie de mettre à jour son évaluation des risques et les scénarios possibles. L’ECDC est en train de passer en revue les plans d’urgence des Etats membres.
« Nous allons faire tout notre possible pour soutenir les Etats membres, pour faire face à la situation. Nous devons y faire face sérieusement, mais nous ne devons pas céder à la panique ou à la désinformation », a plaidé Stella Kyriakides.
La Commission a annoncé la mobilisation de plus de 230 millions d’euros dans la lutte contre l’épidémie, dont 100 millions pour la recherche de vaccins et de traitement.
Toute décision en ce sens devra par ailleurs répondre à des conditions strictes, a expliqué l’exécutif européen.
« A l’heure actuelle notre recommandation aux Etats membres n’inclut pas la réintroduction de contrôles aux frontières internes », a déclaré Adalbert Jahnz, un porte-parole, lors d’un point presse quotidien.
« Le risque d’apparition de foyers de contamination similaires à ceux apparus en l’Italie dans d’autres pays de l’UE, de l’Espace Economique Européen et au Royaume-Uni est actuellement considéré comme modéré à élevé », a indiqué le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dans un compte rendu à l’issue d’une réunion lundi avec les représentants des Etats membres au sein du Comité de sécurité sanitaire.
« Aucun contrôle à la sortie n’est actuellement effectué en Italie », précise l’ECDC. « Plusieurs pays mettent à jour et révisent leurs conseils aux voyageurs et un pays demande aux citoyens qui reviennent des zones touchées en Italie de se présenter aux autorités et de rester 14 jours en auto-isolement », souligne le rapport du Centre.
La France a émis une série de recommandations pour les personnes revenant des deux régions italiennes touchées par le nouveau coronavirus.
Le code Schengen sur les frontières autorise le rétablissement temporaire de contrôles, « mais toute décision devrait être prise à certaines conditions », a prévenu de son côté le commissaire européen à la Gestion des crises Janez Lenarcic.
Ainsi, une telle décision doit être « basée sur une évaluation des risques crédible et des preuves scientifiques », être « proportionnée » et « prise en coordination avec les autres », a expliqué le Slovène.
Aucun pays n’a pour l’instant notifié à la Commission avoir pris une telle décision à cause du nouveau coronavirus, selon la Commission européenne.
Les liaisons ferroviaires par le col du Brenner, un important point de transit entre Autriche et Italie, avaient été interrompues dimanche soir en raison de doutes sur l’état de santé de deux passagères, mais le trafic a repris après des tests négatifs.
De son côté, la commissaire à la Santé Stella Kyriakides a souligné que dans une situation comme celle-ci « il ne s’agit pas juste de regarder les points d’entrée dans un pays parce qu’on ne peut pas détecter toutes les personnes à risque de développer la maladie ».
« Pour l’instant, nous devons être vigilants », a-t-elle ajouté. Elle a annoncé qu’une mission de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) se rendra mardi en Italie.
La Commission a salué la réponse « rapide » des autorités italiennes, avec qui elle est en contact constant.
« Nous sommes convaincus que l’Italie a les personnels expérimentés et les structures efficaces en place pour répondre à cette épidémie de manière coordonnée », a déclaré M. Lenarcic.
La Commission a demandé à l’Italie de mettre à jour son évaluation des risques et les scénarios possibles. L’ECDC est en train de passer en revue les plans d’urgence des Etats membres.
« Nous allons faire tout notre possible pour soutenir les Etats membres, pour faire face à la situation. Nous devons y faire face sérieusement, mais nous ne devons pas céder à la panique ou à la désinformation », a plaidé Stella Kyriakides.
La Commission a annoncé la mobilisation de plus de 230 millions d’euros dans la lutte contre l’épidémie, dont 100 millions pour la recherche de vaccins et de traitement.