Le torrent de critiques toutes plus acerbes les unes que les autres qui s’abat sur le Président de la République après sa décision de libéraliser les mesures de lutte contre la propagation du coronavirus au Sénégal est plus que compréhensible.
Le moins que l’on puisse dire, en effet, est que le Président Macky Sall est, sur cette affaire du moins, d’une incohérence stratégique dangereuse qui sème la confusion dans l’opinion publique et distille un flot de messages contradictoires les uns aux autres. Ce qui semblait être la doctrine officielle de l’Etat face à un « ennemi invisible » et producteur silencieux de statistiques macabres contre lesquelles nos médecins rivalisent à mort dans des conditions de travail précaires s’est effondré un soir de 11-Mai. A la place, il va bien falloir placer autre chose.
Aujourd’hui, il ne fait pas de doute que le Président a changé de stratégie sur les conseils et recommandations des experts, médicaux et politiciens réunis. Cette stratégie a un nom : immunisation collective. Explication donnée par le site canadien « Psychomédia »
« L’immunité collective, aussi appelée immunité grégaire ou immunité de communauté, de groupe ou de masse, est le phénomène par lequel la propagation d’une maladie contagieuse peut être enrayée dans une population lorsqu’une certaine proportion des individus est immunisée. Ces individus sont immunisés parce qu’ils ont développé des anticorps protecteurs après avoir été infectés ou parce qu’ils ont été vaccinés. »
En clair, l’immunité collective consiste à laisser le virus circuler dans la population. Elle avait été défendue et préconisée par le Docteur Pape Moussa Thior pour sortir du guêpier multidimensionnel dans lequel est pris le pays tout entier.
Et l’on comprend pourquoi, dans son discours du 11 mai, le chef de l’Etat a lourdement insisté sur le principe de l’adaptation au virus qui, d’après lui, devait s’imposer aux Sénégalais dans la durée.
L'immunisation collective est certes une stratégie, sans doute cynique, mais elle est aussi une démission et un renoncement politique graves face à des difficultés réelles.
Tentée en Grande Bretagne par le Premier ministre Boris Johnson, l’immunisation a vite été abandonnée avec la recrudescence des infections et des morts liés à la Covid-19.
Le moins que l’on puisse dire, en effet, est que le Président Macky Sall est, sur cette affaire du moins, d’une incohérence stratégique dangereuse qui sème la confusion dans l’opinion publique et distille un flot de messages contradictoires les uns aux autres. Ce qui semblait être la doctrine officielle de l’Etat face à un « ennemi invisible » et producteur silencieux de statistiques macabres contre lesquelles nos médecins rivalisent à mort dans des conditions de travail précaires s’est effondré un soir de 11-Mai. A la place, il va bien falloir placer autre chose.
Aujourd’hui, il ne fait pas de doute que le Président a changé de stratégie sur les conseils et recommandations des experts, médicaux et politiciens réunis. Cette stratégie a un nom : immunisation collective. Explication donnée par le site canadien « Psychomédia »
« L’immunité collective, aussi appelée immunité grégaire ou immunité de communauté, de groupe ou de masse, est le phénomène par lequel la propagation d’une maladie contagieuse peut être enrayée dans une population lorsqu’une certaine proportion des individus est immunisée. Ces individus sont immunisés parce qu’ils ont développé des anticorps protecteurs après avoir été infectés ou parce qu’ils ont été vaccinés. »
En clair, l’immunité collective consiste à laisser le virus circuler dans la population. Elle avait été défendue et préconisée par le Docteur Pape Moussa Thior pour sortir du guêpier multidimensionnel dans lequel est pris le pays tout entier.
Et l’on comprend pourquoi, dans son discours du 11 mai, le chef de l’Etat a lourdement insisté sur le principe de l’adaptation au virus qui, d’après lui, devait s’imposer aux Sénégalais dans la durée.
L'immunisation collective est certes une stratégie, sans doute cynique, mais elle est aussi une démission et un renoncement politique graves face à des difficultés réelles.
Tentée en Grande Bretagne par le Premier ministre Boris Johnson, l’immunisation a vite été abandonnée avec la recrudescence des infections et des morts liés à la Covid-19.