New York (États-Unis) de notre correspondant. – Depuis des semaines, Donald Trump a tout fait pour nier la réalité : « Tout est sous contrôle » ; « Le risque est très faible » ; « Le nombre de cas sera proche de zéro dans quelques jours » ; « En avril, il fera plus chaud, ça va partir » ; « On a fait un super boulot » ; « Tous ceux qui veulent faire un test peuvent en avoir un : ces tests sont très beaux (sic) ».
L’ampleur du coronavirus était un « hoax » des démocrates. Un autre sale coup des « fake news media », que ce grand paranoïaque germaphobe déteste, au point de les croire capables de vouloir lui transmettre le coronavirus.
Le taux de mortalité (3,4 %, supérieur à la grippe) de ce Covid-19 très contaminant, qui a désormais causé plus de 4 000 décès dans le monde, était selon lui un « faux chiffre » : Trump, citant son « intuition », a estimé que c’était en fait « en dessous de 1 % ». Vendredi dernier, coiffé lors d’une visite présidentielle d’une casquette rouge « Keep America Great again », son slogan de campagne pour l’élection à venir, Trump a vanté ses connaissances médicales. Tout en admettant qu’il ne savait pas « qu’on pouvait mourir de la grippe »
Jugeant son ministre de la santé trop alarmiste, il a confié fin février la gestion de la crise à son vice-président Mike Pence, ancien gouverneur de l’Indiana connu pour avoir refusé des programmes d’échanges de seringue lorsqu’il fut confronté à une hausse des infections au VIH parmi les usagers de drogue.
Pence ne cesse de promettre « un million », et bientôt « 4 millions de tests [de dépistage] disponibles » pour les citoyens américains : à la fin de la semaine dernière, seules 2 000 personnes avaient été testées, selon le magazine The Atlantic.
(Lire la suite sur https://www.mediapart.fr/journal/international/100320/coronavirus-trump-en-difficulte-les-etats-unis-menaces-d-une-crise-sanitaire-majeure)
L’ampleur du coronavirus était un « hoax » des démocrates. Un autre sale coup des « fake news media », que ce grand paranoïaque germaphobe déteste, au point de les croire capables de vouloir lui transmettre le coronavirus.
Le taux de mortalité (3,4 %, supérieur à la grippe) de ce Covid-19 très contaminant, qui a désormais causé plus de 4 000 décès dans le monde, était selon lui un « faux chiffre » : Trump, citant son « intuition », a estimé que c’était en fait « en dessous de 1 % ». Vendredi dernier, coiffé lors d’une visite présidentielle d’une casquette rouge « Keep America Great again », son slogan de campagne pour l’élection à venir, Trump a vanté ses connaissances médicales. Tout en admettant qu’il ne savait pas « qu’on pouvait mourir de la grippe »
Jugeant son ministre de la santé trop alarmiste, il a confié fin février la gestion de la crise à son vice-président Mike Pence, ancien gouverneur de l’Indiana connu pour avoir refusé des programmes d’échanges de seringue lorsqu’il fut confronté à une hausse des infections au VIH parmi les usagers de drogue.
Pence ne cesse de promettre « un million », et bientôt « 4 millions de tests [de dépistage] disponibles » pour les citoyens américains : à la fin de la semaine dernière, seules 2 000 personnes avaient été testées, selon le magazine The Atlantic.
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