Côte d'Ivoire: Africa 2017 pour relancer les échanges économiques France-Afrique

Lundi 2 Octobre 2017

La deuxième édition des rencontres économiques franco-africaines Africa 2017 s'est ouverte lundi à Abidjan, avec l'objectif de relancer les échanges entre la France et l'Afrique dans le secteur privé.
 
Le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan a rappelé que la part de marché de la France en Afrique s'est effondrée ces quinze dernières années, la France ne représentant plus que 4% des échanges, tandis que la Chine a grimpé à 22%, devenant le premier partenaire économique du continent.
 
"Il y a un lien majeur à refonder avec l'Afrique", aussi bien pour la France que pour l'Europe, a plaidé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui a fait le déplacement d'Abidjan, dans son discours d'ouverture.
 
"La construction d'une croissance durable" en Afrique est un "défi", mais ce continent dispose d'"un potentiel économique majeur", qui est "une chance pour l'Europe et la France", a-t-il estimé.
 
Plus de 800 entreprises africaines et 300 sociétés françaises participent à Africa 2017, selon les organisateurs. Ces rencontrent se déroulent sur cinq jours dans trois capitales africaines, Abidjan, Nairobi et Tunis.
 
"L'Afrique offre la meilleure valeur ajoutée après la Chine" pour les entreprises, a affirmé le président de la commission de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, composée de 15 Etats) Marcel de Souza.
 
Les rencontres Africa 2017 "servent énormément à développer nos affaires", "nous rencontrons des personnes clés", a confié à l'AFP Reda Hamai, directeur général adjoint de Condor, un fabricant algérien d'électroménager qui cherche à se développer en Afrique.
 
"Faire ces rencontres en Afrique montre à nos clients que leurs pays nous intéressent", a renchéri Jean-Pierre Duhamel, PDG de Sia, une entreprise d'équipements industriels pour l'agro-alimentaire.
 
"Lorsque l'on fait un salon en Europe, beaucoup d'Africains ne peuvent pas venir à cause de problème de visa ou d'emploi du temps, c'est plus facile pour eux de se déplacer en Afrique", a-t-il ajouté. (AFP)
 
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