Le chef du gouvernement ivoirien Patrick Achi
Alors que Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié marquent leur rapprochement, le Premier ministre ivoirien a annoncé face à la presse, ce lundi 8 novembre, la reprise des négociations entre les différents acteurs politiques. Le 8 novembre, le technocrate Patrick Achi a remis les habits du politique. Pour la première fois depuis sa nomination à la tête du gouvernement, en mars dernier, il s’est soumis à l’exercice de la conférence de presse pour présenter la vision du gouvernement et la feuille de route des prochains mois.
Lancé par le président Alassane Ouattara et mis en œuvre par Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, les défunts Premiers ministres, le dialogue politique a connu des fortunes diverses. Parfois contesté par l’opposition, voire boycotté, il visait à instaurer un climat plus serein, notamment dans la perspective de l’élection d’octobre 2020. Une « trêve » consistant en une suspension des mots d’ordre d’appels à la grève, des sit-ins et autres modes de protestation avait été finalement actée.
Selon nos informations, Patrick Achi cherche à la prolonger. La relance du processus de dialogue doit se faire avec les représentants des principaux partis d’opposition, mais en l’absence de leur leader. Ni Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ni Laurent Gbagbo pour le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), ne seront autour de la table des négociations. Ce seront leurs collaborateurs qui seront appelés à les représenter. (Jeune Afrique)
Lancé par le président Alassane Ouattara et mis en œuvre par Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, les défunts Premiers ministres, le dialogue politique a connu des fortunes diverses. Parfois contesté par l’opposition, voire boycotté, il visait à instaurer un climat plus serein, notamment dans la perspective de l’élection d’octobre 2020. Une « trêve » consistant en une suspension des mots d’ordre d’appels à la grève, des sit-ins et autres modes de protestation avait été finalement actée.
Selon nos informations, Patrick Achi cherche à la prolonger. La relance du processus de dialogue doit se faire avec les représentants des principaux partis d’opposition, mais en l’absence de leur leader. Ni Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ni Laurent Gbagbo pour le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), ne seront autour de la table des négociations. Ce seront leurs collaborateurs qui seront appelés à les représenter. (Jeune Afrique)