La grande horloge de l’Hôtel du district du Plateau, à Abidjan, affiche 11 heures pétantes. Le lieu a une certaine importance dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. C’est devant ce bâtiment moderne fait de béton bouchardé et paré de galets de quartz ocre que Félix Houphouët-Boigny proclama l’indépendance du pays le 7 août 1960.
Ce lundi 27 juin 2022, on s’affaire sur le parvis. Une importante délégation pénètre dans la salle de conférence. Elle affiche complet. À l’occasion de la 35e édition de la Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) lance son rapport mondial annuel.
À la tribune, le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Diomandé Vagondo, n’y va pas par quatre chemins. « Notre pays est malheureusement en passe de devenir une forte zone de transit », lance ce fidèle d’Alassane Ouattara, vêtu d’un costume bleu pétrole. Les mots du ministre résonnent particulièrement : depuis bientôt deux mois, Abidjan est secouée par le démantèlement d’un vaste réseau de trafiquants de drogue dont les ramifications s’étendent jusqu’au Liban, en Espagne, en Italie et en Colombie. (Lire suite sur Jeune Afrique)
Ce lundi 27 juin 2022, on s’affaire sur le parvis. Une importante délégation pénètre dans la salle de conférence. Elle affiche complet. À l’occasion de la 35e édition de la Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) lance son rapport mondial annuel.
À la tribune, le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Diomandé Vagondo, n’y va pas par quatre chemins. « Notre pays est malheureusement en passe de devenir une forte zone de transit », lance ce fidèle d’Alassane Ouattara, vêtu d’un costume bleu pétrole. Les mots du ministre résonnent particulièrement : depuis bientôt deux mois, Abidjan est secouée par le démantèlement d’un vaste réseau de trafiquants de drogue dont les ramifications s’étendent jusqu’au Liban, en Espagne, en Italie et en Colombie. (Lire suite sur Jeune Afrique)