Abidjan - La tension perdurait dimanche autour de l'élection municipale du Plateau à Abidjan, commune stratégique car la plus riche de Côte d'Ivoire, dont le résultat n'a toujours pas été annoncé.
Selon des témoins interrogés par l'AFP, des policiers anti-émeutes ont dispersé dimanche matin avec des tirs de gaz lacrymogène des partisans de Jacques Ehouo, du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), opposé pour le scrutin à Fabrice Sawegnon, candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Ces partisans PDCI étaient rassemblés devant un bâtiment de la Commission électorale indépendante (CEI), à Angré (nord-est d'Abidjan), où toutes les urnes des bureaux de vote du Plateau avaient été transférées plus tôt dans la matinée.
"La commission a décidé de transférer les urnes pour débloquer la situation. Les électeurs étaient inquiets, ils n'avaient aucune information sur ce qui se passait", a déclaré à l'AFP Me Nicolas Messan, avocat de M. Ehouo. "Nous, nous restons ici dans l'attente du +dépouillement+. On suivra la procédure jusqu'au bout pour que le verdict des urnes soit respecté".
Plusieurs incidents ont eu lieu en Côte d'Ivoire lors des élections municipales et régionales samedi, avec notamment la mort d'une personne dans le centre-sud du pays.
Au Plateau, la tension a régné toute la nuit dans les bureaux de la CEI, alors que des observateurs et des partisans des candidats surveillaient les urnes, un important dispositif policier étant déployé. Le travail de compilation et de validation des résultats des bureaux n'a pas eu lieu.
Selon des observateurs électoraux s'exprimant sous couvert d'anonymat, des représentants de M. Sawegnon ont refusé samedi soir de signer des procès-verbaux dans des bureaux de vote où leur candidat était battu. Puis ses représentants ont refusé d'assister au travail de la CEI dans le but de bloquer le processus. Il y a également eu des manoeuvres d'intimidation verbales et physiques, selon ces observateurs.
Joint par l'AFP dimanche matin, M. Sawegnon a catégoriquement réfuté ces allégations.
"On a identifié des bureaux où il y a eu des irrégularités, et là il y a eu refus de signer", a-t-il expliqué. "Nous n'avions personne à la CEI dans la nuit parce qu'on nous a dit que les opérations étaient bloquées".
"On est légaliste, on attend les arbitrages de la CEI", a-t-il assuré, réfutant également toute manoeuvre d'intimidation de la part de ses partisans.
De son côté, M. Ehouo a affirmé à l'AFP disposer de plus de 3.000 voix d'avance selon les PV du dépouillement dans les bureaux de vote.
La CEI devait commencer à annoncer des résultats en début d'après-midi, selon son porte-parole Inza Kigbafori.
Les élections municipales et régionales, où la participation a été faible, constituent un test avant le scrutin présidentiel de 2020, déjà dans toutes les têtes.
Selon des témoins interrogés par l'AFP, des policiers anti-émeutes ont dispersé dimanche matin avec des tirs de gaz lacrymogène des partisans de Jacques Ehouo, du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), opposé pour le scrutin à Fabrice Sawegnon, candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
"La commission a décidé de transférer les urnes pour débloquer la situation. Les électeurs étaient inquiets, ils n'avaient aucune information sur ce qui se passait", a déclaré à l'AFP Me Nicolas Messan, avocat de M. Ehouo. "Nous, nous restons ici dans l'attente du +dépouillement+. On suivra la procédure jusqu'au bout pour que le verdict des urnes soit respecté".
Plusieurs incidents ont eu lieu en Côte d'Ivoire lors des élections municipales et régionales samedi, avec notamment la mort d'une personne dans le centre-sud du pays.
Au Plateau, la tension a régné toute la nuit dans les bureaux de la CEI, alors que des observateurs et des partisans des candidats surveillaient les urnes, un important dispositif policier étant déployé. Le travail de compilation et de validation des résultats des bureaux n'a pas eu lieu.
Selon des observateurs électoraux s'exprimant sous couvert d'anonymat, des représentants de M. Sawegnon ont refusé samedi soir de signer des procès-verbaux dans des bureaux de vote où leur candidat était battu. Puis ses représentants ont refusé d'assister au travail de la CEI dans le but de bloquer le processus. Il y a également eu des manoeuvres d'intimidation verbales et physiques, selon ces observateurs.
Joint par l'AFP dimanche matin, M. Sawegnon a catégoriquement réfuté ces allégations.
"On a identifié des bureaux où il y a eu des irrégularités, et là il y a eu refus de signer", a-t-il expliqué. "Nous n'avions personne à la CEI dans la nuit parce qu'on nous a dit que les opérations étaient bloquées".
"On est légaliste, on attend les arbitrages de la CEI", a-t-il assuré, réfutant également toute manoeuvre d'intimidation de la part de ses partisans.
De son côté, M. Ehouo a affirmé à l'AFP disposer de plus de 3.000 voix d'avance selon les PV du dépouillement dans les bureaux de vote.
La CEI devait commencer à annoncer des résultats en début d'après-midi, selon son porte-parole Inza Kigbafori.
Les élections municipales et régionales, où la participation a été faible, constituent un test avant le scrutin présidentiel de 2020, déjà dans toutes les têtes.