Aymerou Gnngue, président du groupe parlementaire majoritaire BBY
Les 16 députés de l’opposition parlementaire qui ont déposé une proposition de loi visant à criminaliser l’homosexualité et tous les actes dits contre-nature ont-ils déjà perdu leur combat ? Les signaux envoyés aujourd’hui par la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY) le laissent clairement entrevoir. « Circulez messieurs, il n’y a rien qui ne soit déjà voté à ce sujet. (…) La loi en vigueur et la position inébranlable du Président Macky Sall sont sans équivoque possible », écrit le président du groupe BBY Aymérou Gningue dans un communiqué non daté (voir pièce jointe).
« Nos priorités sont dans l’éducation et la formation des jeunes, leur encadrement moral et spirituel comme nous le pratiquons avec sérénité et efficacité avec toutes nos communautés religieuses et confrériques », poursuit la même source.
Dans le document déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, les députés signataires souhaitent la modification de l’article 319 du Code pénal sénégalais en son alinéa 3 pour faire passer les peines de 5 à 10 ans de prison ferme. Leur objectif est de « lutter contre toute perversion dans l’espace public » tout en préservant la liberté dans l’espace privé.
Selon ledit article, « Sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1,5 million de francs CFA quiconque aura commis un acte impudique ou contre-nature avec un individu de son sexe. »
Mais du point du vue de Benno Bokk Yaakaar, la législation sénégalaise à cet effet, vieille de « 55 ans », est « claire et nette à ce sujet. Il n’est (donc) point besoin d’y ajouter ou d’en retirer virgule. » Cette proposition de loi est donc un « faux débat » qui intervient en « période pré-électorale » porté « des députés qui cachent des objectifs politiques inavoués ».
Il semble désormais acquis que la proposition de loi ne sera même pas objet de discussion en commission, un préalable à sa présentation en séance plénière.
« Nos priorités sont dans l’éducation et la formation des jeunes, leur encadrement moral et spirituel comme nous le pratiquons avec sérénité et efficacité avec toutes nos communautés religieuses et confrériques », poursuit la même source.
Dans le document déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, les députés signataires souhaitent la modification de l’article 319 du Code pénal sénégalais en son alinéa 3 pour faire passer les peines de 5 à 10 ans de prison ferme. Leur objectif est de « lutter contre toute perversion dans l’espace public » tout en préservant la liberté dans l’espace privé.
Selon ledit article, « Sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1,5 million de francs CFA quiconque aura commis un acte impudique ou contre-nature avec un individu de son sexe. »
Mais du point du vue de Benno Bokk Yaakaar, la législation sénégalaise à cet effet, vieille de « 55 ans », est « claire et nette à ce sujet. Il n’est (donc) point besoin d’y ajouter ou d’en retirer virgule. » Cette proposition de loi est donc un « faux débat » qui intervient en « période pré-électorale » porté « des députés qui cachent des objectifs politiques inavoués ».
Il semble désormais acquis que la proposition de loi ne sera même pas objet de discussion en commission, un préalable à sa présentation en séance plénière.