Miguel Diaz-Canel
Un meeting de «réaffirmation révolutionnaire» est organisé par le président cubain aux côtés de Raul Castro et face à des dizaines de milliers de ses partisans à La Havane.
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a dénoncé samedi le «mensonge» autour des troubles survenus sur l’île, lors d’un meeting de «réaffirmation révolutionnaire» aux côtés de Raul Castro et face à des dizaines de milliers de ses partisans à La Havane.
«Ce que le monde est en train de voir de Cuba est un mensonge», a-t-il déclaré, dénonçant la diffusion d’«images fausses» sur les réseaux sociaux où l’on «encourage et glorifie l’outrage et la destruction des biens», six jours après des manifestations historiques contre le gouvernement communiste.
Il y a une «haine débordante sur les réseaux sociaux», a-t-il insisté, alors que l’accès à l’internet mobile a été coupé sur l’île de dimanche midi à mercredi matin, avant d’être rétabli mais de façon instable.
À Cuba, «il ne s’agit pas d’un gouvernement qui réprime son peuple», a-t-il affirmé, les manifestations s’étant soldées par un mort, des dizaines de blessés et plus d’une centaine d’arrestations.
Mais «aucun mensonge n’a été commis par hasard ou par erreur, tout cela est le calcul froid d’un manuel de guerre non-conventionnelle», a ajouté le président, qui accuse les États-Unis d’avoir provoqué les manifestations du 11 juillet.
Raul Castro présent
«Nés pour vaincre et non pour être vaincus!» criait la foule, convoquée dès l’aube, notamment via les centres de travail et les universités, sur le Malecon, boulevard côtier de La Havane.
Présent à ses côtés, l’ex-président Raul Castro, 90 ans, a été forcé de sortir provisoirement de sa retraite par la gravité de la situation.
Peu avant le début du rassemblement, un homme a crié «Patria y Vida», titre d’une chanson contestataire de rap devenue l’hymne des manifestants anti-gouvernement du 11 juillet, et a été arrêté par les forces de l’ordre, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Selon le journal officiel Granma, des rassemblements similaires avaient été convoqués dans d’autres villes du pays comme Santiago de Cuba, Bayamo, Camagüey et Santa Clara. (AFPE)
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a dénoncé samedi le «mensonge» autour des troubles survenus sur l’île, lors d’un meeting de «réaffirmation révolutionnaire» aux côtés de Raul Castro et face à des dizaines de milliers de ses partisans à La Havane.
«Ce que le monde est en train de voir de Cuba est un mensonge», a-t-il déclaré, dénonçant la diffusion d’«images fausses» sur les réseaux sociaux où l’on «encourage et glorifie l’outrage et la destruction des biens», six jours après des manifestations historiques contre le gouvernement communiste.
Il y a une «haine débordante sur les réseaux sociaux», a-t-il insisté, alors que l’accès à l’internet mobile a été coupé sur l’île de dimanche midi à mercredi matin, avant d’être rétabli mais de façon instable.
À Cuba, «il ne s’agit pas d’un gouvernement qui réprime son peuple», a-t-il affirmé, les manifestations s’étant soldées par un mort, des dizaines de blessés et plus d’une centaine d’arrestations.
Mais «aucun mensonge n’a été commis par hasard ou par erreur, tout cela est le calcul froid d’un manuel de guerre non-conventionnelle», a ajouté le président, qui accuse les États-Unis d’avoir provoqué les manifestations du 11 juillet.
Raul Castro présent
«Nés pour vaincre et non pour être vaincus!» criait la foule, convoquée dès l’aube, notamment via les centres de travail et les universités, sur le Malecon, boulevard côtier de La Havane.
Présent à ses côtés, l’ex-président Raul Castro, 90 ans, a été forcé de sortir provisoirement de sa retraite par la gravité de la situation.
Peu avant le début du rassemblement, un homme a crié «Patria y Vida», titre d’une chanson contestataire de rap devenue l’hymne des manifestants anti-gouvernement du 11 juillet, et a été arrêté par les forces de l’ordre, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Selon le journal officiel Granma, des rassemblements similaires avaient été convoqués dans d’autres villes du pays comme Santiago de Cuba, Bayamo, Camagüey et Santa Clara. (AFPE)