Le régime cubain criminalise désormais la « subversion sociale », la diffusion de fausses nouvelles sur l’internet ainsi que le cyberterrorisme, dans sa première loi sur la cybersécurité dont les décrets ont été publiés mardi au Journal officiel.
Ces nouvelles mesures ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, où se sont multipliés les appels au « droit à la dissidence », plus d’un mois après les manifestations inédites du 11 juillet appelant à plus de liberté et qui ont fait un mort, des dizaines de blessés et conduit des centaines d’arrestations.
Ce nouveau cadre juridique, le premier du genre à être approuvé par le gouvernement cubain dans le domaine des télécommunications, établit 17 « incidents (crimes) de cybersécurité » tant pour les personnes physiques que morales, dont les niveaux de « danger » vont de « moyen » à « très élevé ».
Visant la « diffusion de fausses nouvelles, de messages offensants, diffamatoires ayant un impact sur le prestige du pays », il pénalise la « subversion sociale » qui pourrait « troubler l’ordre public » et « promouvoir l’indiscipline ».
« Nous avons le droit d’être en désaccord et de l’exprimer », a tweeté @SailydeAmarillo, un entrepreneur cubain, parmi les nombreuses réactions sur ce réseau social.
« #NoAlDecretoLey35 #SOSCuba », a tweeté la journaliste indépendante Luz Escobar, adossant la demande de rejet du décret de loi au mot-dièse devenu viral depuis l’appel à l’aide lancé par des Cubains sur Twitter.
Le directeur de Human Rights Watch pour les Amériques, José Miguel Vivanco, a déclaré sur le même réseau social que le « régime cubain restreint encore davantage » l’internet en édictant « des règles qui permettent d’interrompre l’internet lorsque sont publiées des informations que le gouvernement considère comme “fausses” ».
Il fustige également que Cuba traite « comme des cas de cybersécurité la diffusion de nouvelles qui portent atteinte au “prestige du pays” ».
« Cuba est une dictature et criminalise la liberté d’expression », a affirmé Karly, une jeune Cubaine vivant au Costa Rica.
L’internet mobile, arrivé à Cuba en 2018, a changé le rapport de force entre le pouvoir communiste et l’opposition et conduit aux impensables rassemblements de juillet aux cris de « Liberté » et « À bas la dictature ».
Cette loi sur la cybersécurité entre en vigueur alors que Cuba a accusé jeudi le Sénat américain d’« agression » pour avoir adopté un amendement obligeant le président Joe Biden à fournir aux Cubains un accès à internet sans restriction afin de contourner la censure de La Havane. (AFP)
Ces nouvelles mesures ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, où se sont multipliés les appels au « droit à la dissidence », plus d’un mois après les manifestations inédites du 11 juillet appelant à plus de liberté et qui ont fait un mort, des dizaines de blessés et conduit des centaines d’arrestations.
Ce nouveau cadre juridique, le premier du genre à être approuvé par le gouvernement cubain dans le domaine des télécommunications, établit 17 « incidents (crimes) de cybersécurité » tant pour les personnes physiques que morales, dont les niveaux de « danger » vont de « moyen » à « très élevé ».
Visant la « diffusion de fausses nouvelles, de messages offensants, diffamatoires ayant un impact sur le prestige du pays », il pénalise la « subversion sociale » qui pourrait « troubler l’ordre public » et « promouvoir l’indiscipline ».
« Nous avons le droit d’être en désaccord et de l’exprimer », a tweeté @SailydeAmarillo, un entrepreneur cubain, parmi les nombreuses réactions sur ce réseau social.
« #NoAlDecretoLey35 #SOSCuba », a tweeté la journaliste indépendante Luz Escobar, adossant la demande de rejet du décret de loi au mot-dièse devenu viral depuis l’appel à l’aide lancé par des Cubains sur Twitter.
Le directeur de Human Rights Watch pour les Amériques, José Miguel Vivanco, a déclaré sur le même réseau social que le « régime cubain restreint encore davantage » l’internet en édictant « des règles qui permettent d’interrompre l’internet lorsque sont publiées des informations que le gouvernement considère comme “fausses” ».
Il fustige également que Cuba traite « comme des cas de cybersécurité la diffusion de nouvelles qui portent atteinte au “prestige du pays” ».
« Cuba est une dictature et criminalise la liberté d’expression », a affirmé Karly, une jeune Cubaine vivant au Costa Rica.
L’internet mobile, arrivé à Cuba en 2018, a changé le rapport de force entre le pouvoir communiste et l’opposition et conduit aux impensables rassemblements de juillet aux cris de « Liberté » et « À bas la dictature ».
Cette loi sur la cybersécurité entre en vigueur alors que Cuba a accusé jeudi le Sénat américain d’« agression » pour avoir adopté un amendement obligeant le président Joe Biden à fournir aux Cubains un accès à internet sans restriction afin de contourner la censure de La Havane. (AFP)