Damien Tarel (photo LaPresse)
L’auteur présumé de la gifle infligée au président français Emmanuel Macron lors d’un déplacement mardi à Tain l’Hermitage sera jugé jeudi en comparution immédiate, a indiqué mercredi soir le parquet de Valence.
Âgé de 28 ans, Damien Tarel « sera présenté dans le courant de la matinée de demain (NDLR : jeudi) devant le Procureur de la République en vue de sa présentation en comparution immédiate l’après-midi », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République Alex Perrin.
Interpellé avec lui, son camarade « Arthur C. va se voir délivrer une convocation en justice pour la fin du second semestre 2022 pour répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement » trouvées à son domicile, a précisé le magistrat.
Leur garde a vue, décidée pour les chefs de « violences sans incapacité sur personne dépositaire de l’autorité publique », a par ailleurs été prolongée « afin de poursuivre les vérifications ».
Résidant à Saint-Vallier, au nord de Valence, les deux hommes avaient été arrêtés tout de suite après les faits. Ils sont « tous deux inconnus des services judiciaires et des services de renseignements ». Ils sont membres d’associations de leur commune « en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l’univers mangas », a rappelé le magistrat.
Proche des gilets jaunes
Lors de son audition, Damien Tarel, « en couple, sans enfant, sans profession », a reconnu « avoir porté un coup au chef de l’État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique ».
Proche, selon lui, de « la mouvance des gilets jaunes », un mouvement de contestation échappant aux partis, et partageant des « convictions politiques traditionnelles de droite ou d’ultra droite » sans être « d’aucun parti ni militantisme exprimé », il a affirmé avoir « agi d’instinct et “sans réfléchir” pour exprimer son mécontentement », a encore expliqué le procureur de la République, Me Perrin.
Les auditions des témoins et de la compagne de Damien Tarel n’ont pas éclairé « davantage les motivations » du jeune homme, contre qui la préméditation, qui, à l’heure actuelle, n’est pas retenue.
« Les dernières vérifications et investigations sont en cours », a souligné néanmoins le procureur.
Mein Kampf saisi chez son ami
Quant à Arthur C., « célibataire, sans enfant, intérimaire, arrêté aux côtés de son ami après avoir filmé l’agression du chef de l’État, il » a pu expliquer sa présence sur les lieux sans pour autant participer à l’agression » du président de la République.
A son domicile, des « livres anciens sur l’art de la guerre et Mein Kampf ainsi qu’un drapeau à fond rouge avec faucille et marteau jaune et un drapeau de la révolution russe », ont été trouvés lors d’une perquisition.
Cette gifle a suscité l’indignation de l’ensemble de la classe politique. Emmanuel Macron a pour sa part relativisé le geste, dénonçant des « faits isolés » commis par « des individus ultraviolents ». (AFP Avec Associated Press)
Âgé de 28 ans, Damien Tarel « sera présenté dans le courant de la matinée de demain (NDLR : jeudi) devant le Procureur de la République en vue de sa présentation en comparution immédiate l’après-midi », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République Alex Perrin.
Interpellé avec lui, son camarade « Arthur C. va se voir délivrer une convocation en justice pour la fin du second semestre 2022 pour répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement » trouvées à son domicile, a précisé le magistrat.
Leur garde a vue, décidée pour les chefs de « violences sans incapacité sur personne dépositaire de l’autorité publique », a par ailleurs été prolongée « afin de poursuivre les vérifications ».
Résidant à Saint-Vallier, au nord de Valence, les deux hommes avaient été arrêtés tout de suite après les faits. Ils sont « tous deux inconnus des services judiciaires et des services de renseignements ». Ils sont membres d’associations de leur commune « en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l’univers mangas », a rappelé le magistrat.
Proche des gilets jaunes
Lors de son audition, Damien Tarel, « en couple, sans enfant, sans profession », a reconnu « avoir porté un coup au chef de l’État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique ».
Proche, selon lui, de « la mouvance des gilets jaunes », un mouvement de contestation échappant aux partis, et partageant des « convictions politiques traditionnelles de droite ou d’ultra droite » sans être « d’aucun parti ni militantisme exprimé », il a affirmé avoir « agi d’instinct et “sans réfléchir” pour exprimer son mécontentement », a encore expliqué le procureur de la République, Me Perrin.
Les auditions des témoins et de la compagne de Damien Tarel n’ont pas éclairé « davantage les motivations » du jeune homme, contre qui la préméditation, qui, à l’heure actuelle, n’est pas retenue.
« Les dernières vérifications et investigations sont en cours », a souligné néanmoins le procureur.
Mein Kampf saisi chez son ami
Quant à Arthur C., « célibataire, sans enfant, intérimaire, arrêté aux côtés de son ami après avoir filmé l’agression du chef de l’État, il » a pu expliquer sa présence sur les lieux sans pour autant participer à l’agression » du président de la République.
A son domicile, des « livres anciens sur l’art de la guerre et Mein Kampf ainsi qu’un drapeau à fond rouge avec faucille et marteau jaune et un drapeau de la révolution russe », ont été trouvés lors d’une perquisition.
Cette gifle a suscité l’indignation de l’ensemble de la classe politique. Emmanuel Macron a pour sa part relativisé le geste, dénonçant des « faits isolés » commis par « des individus ultraviolents ». (AFP Avec Associated Press)