Sur Twitter, l’Insoumis n’a pas hésité à déclarer que le président de la République "entraînait la France dans un régime déjà vu", et a également fait une analogie avec Pétain.
Une décision et des attaques qui lui restent en travers de la gorge. Samedi 8 juillet, Jean-Luc Mélenchon s’est laissé aller à quelques réflexions bien senties à l’égard du gouvernement et d’Emmanuel Macron.
Des sorties qui font suite à l’interdiction de la manifestation du collectif "Vérité pour Adama", prévue le même jour à Beaumont-sur-Oise. Un rassemblement interdit place de la République à Paris a finalement eu lieu, avant de se transformer en marche. Les manifestants se sont finalement dispersés en milieu d’après-midi.
Ces décisions ont fait bondir les élus de la France insoumise, d’autant que des membres du gouvernement, dont Olivier Véran, les ont accusés de "sortir de l’arc républicain" , en "encourageant à manifester".
"Depuis quand c'est eux qui décident de qui est républicain ? Si 'l'arc républicain' c'est eux, à qui ça fait envie ? Aurore Bergé, Macron, Retailleau, Le Pen et quelques autres, ils veulent nous chasser du club des dégoutants. Tant mieux, on reste avec les dégoûtés", a ainsi répondu Jean-Luc Mélenchon sur Twitter.
"D’interdiction en répression"
Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas arrêté là. L’ex-candidat à l’élection présidentielle a ensuite posté la couverture d’un numéro de Valeurs actuelles, dans lequel Emmanuel Macron était interviewé, avant de tweeter à nouveau à l’encontre du chef de l’État.
"D'interdiction en répression, de Pétain à Valeurs actuelles, le chef de l'arc républicain entraîne la France dans un régime déjà vu. Danger. Danger", a-t-il alors écrit.
De pesantes accusations qui font notamment écho à la fois où, en 2018, le président de la République avait déclaré que rendre hommage au Maréchal Pétain était "légitime", rappelle Le Figaro.