CASABLANCA, Maroc (Reuters) - Danone restera au Maroc même si sa filiale locale Centrale Danone a perdu plus de la moitié de sa part de marché dans le lait frais pour cause de boycott, a déclaré mardi le PDG du groupe français Emmanuel Faber.
Des activistes ont appelé le 20 avril au boycott de grands fournisseurs de lait, d'eau minérale et d'essence au Maroc pour protester contre des prix jugés trop élevés.
Ils ont pris pour cible Centrale Danone ainsi que les stations-service Afriquia et la marque d'eau minérale Sidi Ali.
"Centrale Danone ne quittera jamais le Maroc", a dit Emmanuel Faber à la presse à l'occasion d'un déplacement à Casablanca.
Mais il faudra des mois pour gérer les retombées du boycott et retrouver la confiance du consommateur, a-t-il ajouté.
Central Danone, dont le groupe français détient la quasi totalité du capital, a également décidé de passer son dividende, a encore dit Faber, sans autre précision.
Le boycott, lancé sur Facebook, a fait plonger les ventes de Central Danone qui a dit ce mois-ci prévoir une perte de 150 millions de dirhams (13,5 millions d'euros) au premier semestre contre un bénéfice de 56 millions de dirhams un an plus tôt.
Les autres sociétés ciblées se sont refusées à tout commentaire.
Le gouvernement marocain a appelé à la fin du boycott, craignant qu'il porte atteinte aux investissements étrangers et pèse sur le secteur laitier local.
Des activistes ont appelé le 20 avril au boycott de grands fournisseurs de lait, d'eau minérale et d'essence au Maroc pour protester contre des prix jugés trop élevés.
Ils ont pris pour cible Centrale Danone ainsi que les stations-service Afriquia et la marque d'eau minérale Sidi Ali.
"Centrale Danone ne quittera jamais le Maroc", a dit Emmanuel Faber à la presse à l'occasion d'un déplacement à Casablanca.
Mais il faudra des mois pour gérer les retombées du boycott et retrouver la confiance du consommateur, a-t-il ajouté.
Central Danone, dont le groupe français détient la quasi totalité du capital, a également décidé de passer son dividende, a encore dit Faber, sans autre précision.
Le boycott, lancé sur Facebook, a fait plonger les ventes de Central Danone qui a dit ce mois-ci prévoir une perte de 150 millions de dirhams (13,5 millions d'euros) au premier semestre contre un bénéfice de 56 millions de dirhams un an plus tôt.
Les autres sociétés ciblées se sont refusées à tout commentaire.
Le gouvernement marocain a appelé à la fin du boycott, craignant qu'il porte atteinte aux investissements étrangers et pèse sur le secteur laitier local.