Dans son nouveau livre, Nicolas Sarkozy admet que Gérald Darmanin a sa préférence pour 2027

Mercredi 16 Aout 2023

Le troisième livre de Nicolas Sarkozy est placé sous le signe des révélations. L’ancien président de droite avoue son admiration envers Gérald Darmanin.
 
Prévue le 22 août prochain, la parution du nouveau livre de Nicolas Sarkozy devrait faire causer. Il y évoque les sujets brûlants du moment comme la réforme des retraites, la guerre en Ukraine ou encore la vie politique actuelle, selon les informations de BFM TV.
 
L’ancien chef de l’état adoube notamment l’actuel ministre de l’Intérieur, en la personne de Gérald Darmanin. Nicolas Sarkozy va même plus loin. Il le verrait même devenir le nouveau président de la République en 2027.
 
"L'un des quadragénaires les plus prometteurs"
 
"Jusqu'à présent, les faits lui ont largement donné raison. Saura-t-il franchir une autre étape, voire l'étape ultime, celle qui mène à la présidence de la République ? Je le lui souhaite, car il a des qualités évidentes", reconnaît Nicolas Sarkozy dans son livre de près de 600 pages.
 
Selon l’ancien locataire de l’Élysée entre 2007 et 2012, Gérald Darmanin serait "l'un des quadragénaires les plus prometteurs". Par ailleurs, Nicolas Sarkozy est beaucoup moins élogieux envers Emmanuel Macron, refusant le qualificatif de "maître du temps". Néanmoins, il reconnaît la difficulté de sa tâche et témoigne son respect pour celui qui est aux manettes face aux commentateurs.
 
Il rejoint Emmanuel Macron sur Vladimir Poutine
 
Même s’il ne le cite que très peu dans Le Temps des combats, Nicolas Sarkozy exprime un désaccord avec le chef de l’État. "Je crois pour ma part que le temps ne nous appartient pas et que la vitesse d'exécution est la seule marge de manœuvre d'un président de la République. En cela, je diffère de l'actuel président", avoue-t-il.
 
Toutefois, Nicolas Sarkozy rejoint Emmanuel Macron sur un point. Il ne souhaite pas rompre le dialogue avec Vladimir Poutine. "C'est le devoir du président français de conserver ouverte la voie du dialogue avec la Russie", insiste-t-il. Mais il craint particulièrement la situation en Ukraine qui pourrait devenir "ingérable", à l’avenir.
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