Amnesty International met en lumière lundi le nombre d’enfants tués ou recrutés par les groupes djihadistes dans la zone des trois frontières, au Niger.
Cette zone dite des «trois frontières» est la cible récurrente d’attaques de deux groupes armés djihadistes: l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.
Plus de 31’000 enfants déscolarisés
Selon la base de données sur le lieu et le déroulement des conflits armés (ONG, ACLED), citée dans le rapport d’Amnesty, les violences contre les civils au Niger ont fait 544 morts entre le 1er janvier et le 29 juillet 2021, contre 397 en 2020. Une soixantaine d’enfants ont été tués dans la partie nigérienne de la zone des trois frontières, ajoute Amnesty qui cite plusieurs témoignages d’adolescents rescapés.
Si les massacres à grande échelle semblent être plutôt le fait de l’EIGS selon le rapport, Amnesty dénonce également le recrutement de jeunes garçons de 15 à 17 ans, principalement par le GSIM, en particulier dans le département de Torodi près du Burkina Faso.
Les attaques contre les écoles sont également nombreuses, selon Amnesty qui dénombre plus de 31’000 enfants déscolarisés dans la région de Tillabéri, 10’000 de plus que l’an dernier. «Le Niger est au bord du gouffre. Les autorités nigériennes et les partenaires internationaux doivent prendre des mesures de toute urgence pour doter les enfants d’outils qui leur permettront de se construire un avenir», s’alarme Matt Wells. (AFPE)
Cette zone dite des «trois frontières» est la cible récurrente d’attaques de deux groupes armés djihadistes: l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.
Plus de 31’000 enfants déscolarisés
Selon la base de données sur le lieu et le déroulement des conflits armés (ONG, ACLED), citée dans le rapport d’Amnesty, les violences contre les civils au Niger ont fait 544 morts entre le 1er janvier et le 29 juillet 2021, contre 397 en 2020. Une soixantaine d’enfants ont été tués dans la partie nigérienne de la zone des trois frontières, ajoute Amnesty qui cite plusieurs témoignages d’adolescents rescapés.
Si les massacres à grande échelle semblent être plutôt le fait de l’EIGS selon le rapport, Amnesty dénonce également le recrutement de jeunes garçons de 15 à 17 ans, principalement par le GSIM, en particulier dans le département de Torodi près du Burkina Faso.
Les attaques contre les écoles sont également nombreuses, selon Amnesty qui dénombre plus de 31’000 enfants déscolarisés dans la région de Tillabéri, 10’000 de plus que l’an dernier. «Le Niger est au bord du gouffre. Les autorités nigériennes et les partenaires internationaux doivent prendre des mesures de toute urgence pour doter les enfants d’outils qui leur permettront de se construire un avenir», s’alarme Matt Wells. (AFPE)