Déclaration de politique générale : Ousmane Sonko devant l’assemblée nationale le 27 décembre 2024

Mercredi 18 Décembre 2024

Ousmane Sonko, de retour à l'assemblée nationale comme premier ministre
La Déclaration de politique générale (DPG) aura finalement lieu le 27 décembre 2024 devant la nouvelle Assemblée nationale issue des élections législatives du 17 novembre dernier. C’est le premier ministre Ousmane Sonko qui l’a annoncé en conseil des ministres du 18 décembre. 

« (…) En vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution. »

Objet d’une rude bataille en août et septembre derniers, la déclaration de politique générale a cristallisé une forte opposition entre le groupe parlementaire de l’ancien régime d’obédience Macky Sall qui dominait la 14e législature née en juillet 2022 et les tenants du nouvel exécutif issu de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 qui a porté au pouvoir Bassirou Diomaye Faye. 

Nommé chef du gouvernement en avril 2024, Ousmane Sonko n’a pu se livrer à l’exercice constitutionnel qu’est la DPG. A cause de la non harmonisation du règlement intérieur de l’assemblée avec la constitution, selon lui. Mais pour l’ex groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), le premier ministre redoutait simplement une motion de censure qui aurait fait tomber son gouvernement. 

Les députés avaient certes fini par aligner le règlement intérieur sur le texte fondamental, mais c’est à ce moment là, le 12 septembre 2024, qu’est intervenu le décret de dissolution de l’institution par le président de la République et l’organisation de nouveaux scrutins pour élire une nouvelle Assemblée nationale le 17 novembre dernier. 

Pour Ousmane Sonko, la prestation du 27 décembre sera une formalité avec l’écrasante majorité détenue par son parti Pastef : 130 députés sur 165. Mais les classiques batailles de procédures que porte très souvent l’opposition face au groupe dominant pourraient rendre la séance animée et/ou électrique. [IMPACT.SN]
 
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