ANTANANARIVO (Reuters) - Le Premier ministre de Madagascar, Olivier Mahafaly, a annoncé lundi sa démission, conformément à une demande de la Haute Cour constitutionnelle, qui a ordonné la formation d'un nouveau gouvernement de consensus afin de mettre un terme à des semaines de crise politique dans l'île.
Madagascar a été en avril le théâtre de manifestations meurtrières contre de nouvelles lois électorales susceptibles de bloquer une candidature de l'ancien chef de l'Etat Marc Ravalomanana à l'élection présidentielle prévue cette année.
La disposition controversée a finalement été retirée le mois dernier par le président Hery Rajaonarimampianina.
La semaine dernière, la Haute Cour constitutionnelle a ordonné au chef de l'Etat de dissoudre son gouvernement et de nomme un nouveau Premier ministre avec le soutien de toutes les forces politiques au parlement.
"J'accepte cette décision sans conditions parce que je ne veux pas bloquer une solution. Je remets ma démission sans contrainte ni regret", a déclaré Olivier Mahafaly à la presse.
Hery Rajaonarimampianina a jusqu'à mardi pour nommer un nouveau chef du gouvernement. Son parti, constitué après les dernières élections législatives, n'a pas d'élus au Parlement.
Madagascar a été en avril le théâtre de manifestations meurtrières contre de nouvelles lois électorales susceptibles de bloquer une candidature de l'ancien chef de l'Etat Marc Ravalomanana à l'élection présidentielle prévue cette année.
La disposition controversée a finalement été retirée le mois dernier par le président Hery Rajaonarimampianina.
La semaine dernière, la Haute Cour constitutionnelle a ordonné au chef de l'Etat de dissoudre son gouvernement et de nomme un nouveau Premier ministre avec le soutien de toutes les forces politiques au parlement.
"J'accepte cette décision sans conditions parce que je ne veux pas bloquer une solution. Je remets ma démission sans contrainte ni regret", a déclaré Olivier Mahafaly à la presse.
Hery Rajaonarimampianina a jusqu'à mardi pour nommer un nouveau chef du gouvernement. Son parti, constitué après les dernières élections législatives, n'a pas d'élus au Parlement.