Des milliers de manifestants israéliens ont fermé, mercredi soir, deux rues principales de Tel-Aviv (centre), exigeant un accord immédiat pour libérer les otages dans la bande de Gaza.
Le journal "Yedioth Ahronoth" (privé) a rapporté qu'environ 5 000 manifestants, dont des familles d'otages, ont fermé la principale autoroute "Ayalon" à Tel-Aviv, tandis que d'autres ont fermé la rue "Kaplan" à la circulation des voitures.
Les manifestants ont brandi des photos d'otages et des banderoles avec des phrases telles que « Un accord maintenant », « Cessez-le-feu », « Ramenez-les à la maison maintenant» et « Il n’y a pas de solution militaire à un problème politique ».
Ces derniers jours, la pression populaire s'est accrue sur le gouvernement de Benyamin Netanyahu pour parvenir à un accord immédiat pour libérer environ 137 otages, qui, selon Israël, se trouvent toujours dans la bande de Gaza.
Plus tôt mercredi, le journal hébreu "Israel Today" a rapporté que le ministre des Finances Bezalel Smotrich avait informé les familles des otages qu'il ne pouvait pas promettre de les libérer tous vivants.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré lundi qu'il existait une offre israélienne visant à parvenir à un accord avec les factions palestiniennes à Gaza, sans en révéler les détails.
Le mouvement Hamas n'a pas commenté officiellement l'offre israélienne jusqu'à (19h20 GMT).
L'Égypte et le Qatar, ainsi que les États-Unis, parrainent les efforts visant à parvenir à une deuxième trêve à Gaza, la première trêve ayant été conclue en novembre dernier et ayant abouti à la libération de 105 otages par le Hamas, dont 81 Israéliens, 23 citoyens thaïlandais, un Philippin et 240 prisonniers palestiniens. [AA]