Deux régions russes, frontalières de l’Ukraine, et la Crimée annexée par Moscou ont été visées mercredi matin et dans la nuit par des frappes ukrainiennes, ont indiqué les autorités russes, au lendemain d’un bombardement massif de Kyiv par la Russie.
Les responsables régionaux russes ont fait état de dégâts limités, assurant que tous les missiles ukrainiens avaient été abattus.
Comme mardi dans la journée, la ville de Belgorod et sa région éponyme ont été visées dans la nuit. Selon le ministère russe de la Défense, six projectiles ont été abattus par la défense antiaérienne.
D’après le gouverneur Viatcheslav Gladkov, aucune nouvelle victime n’a été recensée. La veille, dans une première série de frappes, une personne avait été tuée et 11 blessées, dont trois ont été hospitalisées, a-t-il résumé sur Telegram.
Plus au nord, la région de Koursk, également frontalière de l’Ukraine, a été visée par « une attaque aérienne », a indiqué mercredi matin sur Telegram le gouverneur régional, Roman Starovoït.
Des infrastructures électriques et des canalisations ont été touchées, privant de courant ou de chauffage des maisons de plusieurs villages, selon la même source.
Enfin, un missile a été abattu au large de Sébastopol, a affirmé le gouverneur de cette ville de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.
Les régions russes frontalières de l’Ukraine et la Crimée sont régulièrement visées par l’armée ukrainienne. Celle de Belgorod semble particulièrement visée dans la foulée de frappes russes sur l’Ukraine.
L’armée russe a tiré mardi matin 99 missiles sur Kyiv, ses environs et Kharkiv, faisant cinq morts. Peu après, les frappes ukrainiennes sur Belgorod ont commencé.
En fin de semaine dernière, un précédent bombardement massif russe sur la capitale ukrainienne avait déjà fait 30 morts.
Une riposte ukrainienne contre Belgorod avait fait 25 morts, un bilan sans précédent en territoire russe depuis le début de l’assaut contre l’Ukraine il y a près de deux ans. [AFP]