Emmanuel Macron, qui a fustigé les discours politiques qui tentent, selon lui, de justifier la violence, « est le seul responsable de toute la violence » et doit être « chassé » du pouvoir en 2022, a déclaré Jean-Luc Mélenchon vendredi.
Au président Macron qui avait dénoncé jeudi soir « les discours politiques extraordinairement coupables » martelant que la France est devenue une « dictature » et justifiant de ce fait, selon lui, la violence politique et sociale, M. Mélenchon a adressé « une leçon de vocabulaire » : « moi je ne parle pas de dictature (mais) de régime autoritaire ».
« Il y a une différence entre une dictature qui arrête, torture, massacre » et « un régime autoritaire, qui s’arrange pour que la violence règle ce que la conviction des chefs n’arrive pas à régler », a précisé le chef de file de la France insoumise, en présentant ses voeux de député de Marseille dans un restaurant McDonald’s théâtre d’un long conflit social.
« C’est votre obstination qui est le problème », a lancé l’ancien candidat au président, jugeant que le gouvernement faisait preuve de « violence économique » avec son projet de réforme des retraites, de « violence politique » en bafouant le Parlement, et de « violence policière ».
Du Chili à Hong Kong, « la France est devenue (...) le modèle de ce qui se fait de mieux en matière de violence policière », a-t-il déploré. « Ces violences sont un attentat contre nos libertés démocratiques. C’est une technique de répression délibérément mise en oeuvre contre le peuple pour l’effrayer », a-t-il poursuivi.
Lors de la présidentielle de 2022, « évidement qu’on va régler nos comptes », a ajouté M. Mélenchon, qui salue la « prise de conscience » qui aurait lieu dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites.
Il a expliqué vouloir, avec ses militants, « aider les gens à comprendre ce qui sera bon pour eux à partir de 2022 » : « Il faut chasser Macron, les macronistes et tout ce qui y ressemble de près ou de loin, ou qui ont collaboré à cette horreur du pouvoir, de manière à ce qu’on ait enfin un gouvernement du bien commun et de l’intérêt général ».
Vendredi matin, Ségolène Royal avait de son côté également considéré que la France était « dans un régime autoritaire ». L’ancienne ministre socialiste, révoquée de ses fonctions d’ambassadrice des pôles et qui n’exclut pas de se présenter en 2022, a décrit sur BFMTV « un pouvoir qui n’écoute pas, qui n’en fait qu’à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir ».
Au président Macron qui avait dénoncé jeudi soir « les discours politiques extraordinairement coupables » martelant que la France est devenue une « dictature » et justifiant de ce fait, selon lui, la violence politique et sociale, M. Mélenchon a adressé « une leçon de vocabulaire » : « moi je ne parle pas de dictature (mais) de régime autoritaire ».
« Il y a une différence entre une dictature qui arrête, torture, massacre » et « un régime autoritaire, qui s’arrange pour que la violence règle ce que la conviction des chefs n’arrive pas à régler », a précisé le chef de file de la France insoumise, en présentant ses voeux de député de Marseille dans un restaurant McDonald’s théâtre d’un long conflit social.
« C’est votre obstination qui est le problème », a lancé l’ancien candidat au président, jugeant que le gouvernement faisait preuve de « violence économique » avec son projet de réforme des retraites, de « violence politique » en bafouant le Parlement, et de « violence policière ».
Du Chili à Hong Kong, « la France est devenue (...) le modèle de ce qui se fait de mieux en matière de violence policière », a-t-il déploré. « Ces violences sont un attentat contre nos libertés démocratiques. C’est une technique de répression délibérément mise en oeuvre contre le peuple pour l’effrayer », a-t-il poursuivi.
Lors de la présidentielle de 2022, « évidement qu’on va régler nos comptes », a ajouté M. Mélenchon, qui salue la « prise de conscience » qui aurait lieu dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites.
Il a expliqué vouloir, avec ses militants, « aider les gens à comprendre ce qui sera bon pour eux à partir de 2022 » : « Il faut chasser Macron, les macronistes et tout ce qui y ressemble de près ou de loin, ou qui ont collaboré à cette horreur du pouvoir, de manière à ce qu’on ait enfin un gouvernement du bien commun et de l’intérêt général ».
Vendredi matin, Ségolène Royal avait de son côté également considéré que la France était « dans un régime autoritaire ». L’ancienne ministre socialiste, révoquée de ses fonctions d’ambassadrice des pôles et qui n’exclut pas de se présenter en 2022, a décrit sur BFMTV « un pouvoir qui n’écoute pas, qui n’en fait qu’à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir ».