Pedro Sanchez, le premier ministre socialiste sortant
Fin de campagne pour un scrutin qui s'annonce comme l'un des plus serrés et des plus incertains des quarante dernières années en Espagne. Pedro Sánchez (photo) a fait de la justice sociale l'un de ses principaux objectifs. Il appelle au vote utile face au risque de fuites des voix vers Podemos ou Ciudadanos.
"Une certaine inquiétude, parce que ce que nous entendons ces derniers temps, ces dernières semaines est inquiétant parce qu'ils font reculer l'Espagne de quarante ans, et aussi parce que, avec tout ce qui se passe en Europe... je trouve cela très inquiétant" dit un homme. "Nous devons obtenir une majorité, si ce n'est avec la gauche - c'est toujours mieux avec la gauche - mais allons-y, nous allons gagner, nous allons gagner" dit une femme.
Pablo Iglesias, renforcé après le deuxième débat à cinq, a déclaré pour sa part que Podemos est le seul parti qui peut garantir une politique de gauche, parce que les puissances économiques obligeront Pedro Sanchez à s'allier avec Ciudadanos. Pedro Casado, deuxième dans les sondages après le PSOE, a demandé aux électeurs de Ciudadanos et Vox un vote utile. Le chef du Parti Populaire a ouvert la porte à une possible entrée de l'extrême droite dans son gouvernement.
"Le Parti populaire est le même parti mais il est renouvelé avec la volonté de protéger les valeurs que nous demandons tous : l'unité de l'Espagne et le retour au vivre-ensemble en Catalogne" dit une femme.
"Je pense qu'il y aura une surprise, estime un jeune homme. Je parle de Vox bien sûr. Nous allons engranger plus de soutiens que prévu et le PP va aussi obtenir plus de sièges que ce disent les sondages. Il y aura une chute incroyable de Podemos et du PSOE mais je pense que l'alliance de droite sera la grande gagnante et que Pablo Casado sera chef du gouvernement."
La tête de file du parti centriste et libéral Ciudadanos Albert Rivera s'est montré mordant pendant la campagne. Selon lui, se débarasser de Pedro Sanchez est, je cite une "urgence nationale".
Enfin, le parti d'extrême-droite Vox de Santiago Abascal pourrait faire une entrée en force à la Chambre des députés. Il est crédité d'une trentaine de sièges et d'environ 10 % des voix. Le dernier meeting de Vox ce vendredi a été perturbé par des militantes Femen. Avec le slogan anti-franquiste "No pasaran" inscrit sur leurs poitrines, elles sont parvenues à monter sur la scène de la place Colomb à Madrid.
Le suspense en Espagne est donc garanti jusqu'à dimanche... et même après.
"Les électeurs indécis détiennent les clés de ces élections, conclut l'envoyée spéciale d'Euronews, Cristina Giner. Leurs bulletins peuvent faire pencher la balance vers la droite ou vers la gauche. Les sondages ne font émerger de majorité pour aucun des deux principaux partis. Tout devrait se jouer lundi pour savoir quelles coalitions peuvent émerger du prochain Parlement qui sera, à coup sûr, très fragmenté." (Euronews)
"Une certaine inquiétude, parce que ce que nous entendons ces derniers temps, ces dernières semaines est inquiétant parce qu'ils font reculer l'Espagne de quarante ans, et aussi parce que, avec tout ce qui se passe en Europe... je trouve cela très inquiétant" dit un homme. "Nous devons obtenir une majorité, si ce n'est avec la gauche - c'est toujours mieux avec la gauche - mais allons-y, nous allons gagner, nous allons gagner" dit une femme.
Pablo Iglesias, renforcé après le deuxième débat à cinq, a déclaré pour sa part que Podemos est le seul parti qui peut garantir une politique de gauche, parce que les puissances économiques obligeront Pedro Sanchez à s'allier avec Ciudadanos. Pedro Casado, deuxième dans les sondages après le PSOE, a demandé aux électeurs de Ciudadanos et Vox un vote utile. Le chef du Parti Populaire a ouvert la porte à une possible entrée de l'extrême droite dans son gouvernement.
"Le Parti populaire est le même parti mais il est renouvelé avec la volonté de protéger les valeurs que nous demandons tous : l'unité de l'Espagne et le retour au vivre-ensemble en Catalogne" dit une femme.
"Je pense qu'il y aura une surprise, estime un jeune homme. Je parle de Vox bien sûr. Nous allons engranger plus de soutiens que prévu et le PP va aussi obtenir plus de sièges que ce disent les sondages. Il y aura une chute incroyable de Podemos et du PSOE mais je pense que l'alliance de droite sera la grande gagnante et que Pablo Casado sera chef du gouvernement."
La tête de file du parti centriste et libéral Ciudadanos Albert Rivera s'est montré mordant pendant la campagne. Selon lui, se débarasser de Pedro Sanchez est, je cite une "urgence nationale".
Enfin, le parti d'extrême-droite Vox de Santiago Abascal pourrait faire une entrée en force à la Chambre des députés. Il est crédité d'une trentaine de sièges et d'environ 10 % des voix. Le dernier meeting de Vox ce vendredi a été perturbé par des militantes Femen. Avec le slogan anti-franquiste "No pasaran" inscrit sur leurs poitrines, elles sont parvenues à monter sur la scène de la place Colomb à Madrid.
Le suspense en Espagne est donc garanti jusqu'à dimanche... et même après.
"Les électeurs indécis détiennent les clés de ces élections, conclut l'envoyée spéciale d'Euronews, Cristina Giner. Leurs bulletins peuvent faire pencher la balance vers la droite ou vers la gauche. Les sondages ne font émerger de majorité pour aucun des deux principaux partis. Tout devrait se jouer lundi pour savoir quelles coalitions peuvent émerger du prochain Parlement qui sera, à coup sûr, très fragmenté." (Euronews)