Photo: Agence de presse sénégalaise (APS)
Les affrontements du lundi 11 septembre 2023 qui ont opposé des manifestants aux forces de gendarmerie ont fait deux morts à Khossanto, une commune du département de Saraya (région de Kédougou). Les populations de cette zone sud-est du Sénégal entendaient dénoncer le caractère unilatéral des modifications décidées par le préfet de Saraya concernant la Commission de recrutement d’une main d’œuvre locale non qualifiée au profit de la société minière Endeavour mining. Khossanto est située á une trentaine de kilomètres de Sabodala, la grande mine d'or du sud-est du Sénégal.
Selon plusieurs médias, 14 manifestants blessés dans ces affrontements sont dans un état grave. Ce matin, le quotidien Libération indique que l’arrêté préfectoral à l’origine des émeutes a été purement et simplement abrogé par le ministère de l’Intérieur.
Les deux victimes principales se nomment Bakary Cissokho, un père de famille de six enfants âgé de 58 ans et un ressortissant burkinabè de 27 ans, Abrahim Ouédraogo.
Dans une « déclaration de presse » rendue publique, les manifestants exigent la non présence d’autorités administratives et de chefs de service dans le bureau de la commission locale de recrutement par crainte de sa politisation. A leurs yeux, celle-ci se ferait au détriment « des droits des communautés impactées par les exploitations minières. » C’est pourquoi « la commission doit être locale et politique. »
Depuis bien longtemps, certaines organisations de la société civile attirent en vain l’attention des autorités politiques sur le danger d’explosion des frustrations vécues par les communautés dans l’espace vital est accaparé par des compagnies aurifères toutes puissantes et peu enclines à développer des politiques aptes à désintéresser les populations impactées par l’exploitation des ressources naturelles. [IMPACT.SN]
Des orpailleurs
Selon plusieurs médias, 14 manifestants blessés dans ces affrontements sont dans un état grave. Ce matin, le quotidien Libération indique que l’arrêté préfectoral à l’origine des émeutes a été purement et simplement abrogé par le ministère de l’Intérieur.
Les deux victimes principales se nomment Bakary Cissokho, un père de famille de six enfants âgé de 58 ans et un ressortissant burkinabè de 27 ans, Abrahim Ouédraogo.
Dans une « déclaration de presse » rendue publique, les manifestants exigent la non présence d’autorités administratives et de chefs de service dans le bureau de la commission locale de recrutement par crainte de sa politisation. A leurs yeux, celle-ci se ferait au détriment « des droits des communautés impactées par les exploitations minières. » C’est pourquoi « la commission doit être locale et politique. »
Depuis bien longtemps, certaines organisations de la société civile attirent en vain l’attention des autorités politiques sur le danger d’explosion des frustrations vécues par les communautés dans l’espace vital est accaparé par des compagnies aurifères toutes puissantes et peu enclines à développer des politiques aptes à désintéresser les populations impactées par l’exploitation des ressources naturelles. [IMPACT.SN]
Des orpailleurs