Le polytechnicien a du génie. Les élèves ingénieurs de l’Ecole supérieure polytechnique (Esp) de Dakar en ont donné (encore) la preuve éclatante ce samedi 20 mai, à l’occasion de la 6e édition du «Salon du polytechnicien». Ces génies en herbe ont dévoilé l’étendue de leur talent en présentant leurs réalisations technologiques et scientifiques au sein de l’établissement, devant un public nombreux.
Parmi la vingtaine de projets en compétition en génie électrique, mécanique, chimique et agroalimentaire, en informatique, civil, etc., trois ont particulièrement retenu l’attention du jury. Il s’agit du projet «Yafali», réalisé par des étudiants en licence en génie et microbiologie alimentaire de l’Esp.
«C’est un projet qui fait la promotion de la consommation des fruits et légumes locaux. Nous avons réalisé une farine alimentaire à base de courge et de manioc. Nous avons aussi confectionné des farines alimentaires pour les enfants. Nous avons aussi imaginé un yaourt avec les fruits de saison comme les mangues, les orages, la pastèque», explique Angèle Yandé Ndiaye, une des porteuses du projet primé.
Leur souhait est de trouver des financements pour passer du stade de projet à la production industrielle. Un chef d’entreprise qui tient à rester anonyme a promis d’accorder aux porteurs du projet «Yafali» la somme de 5 millions de francs Cfa «sur fonds propres». De même, il s’est engagé à leur trouver 20 millions de francs de fonds d’amorçage au niveau du «réseau entreprendre» dont il est le vice-président de la branche sénégalaise.
Le projet savon de toilette à base d’huile de l’acacia «Mime» s’est adjugé la deuxième place de la compétition. Selon les porteurs de cette innovation, «c’est un savon naturel à 100% avec l’huile de «Mine». A en croire ces derniers, ce produit contient toutes les propriétés que l’on peut trouver dans les autres savons, avec l’avantage d’être moins cher.
Le projet «régals du Djolof» occupe la troisième marche du podium. Il a été présenté par des étudiants en licence3 en technologie microbiologie alimentaire. «C’est une pâtisserie à base de céréales locales», comme le mail et la maïs, indiquent ses jeunes promoteurs. L’objectif visé ici est de valoriser les produits locaux en les intégrant dans la pâtisserie. A les en croire, les crêpes et les gâteaux ainsi produits sont très nourrissants et riches en énergie.
Le Directeur général de l’Ecole supérieurepolytechnique (Esp) de Dakar, Cheikh Tidiane Mbaye, enseignant-chercheur en génie des procédés, n’a pas caché sa fierté. «Nous sommes fiers de nos étudiants. Ils sont choisis parmi les meilleurs, c’est la raison pour laquelle le produit final ne peut qu’être bon », se réjouit-il.
Le directeur de l’Esp souligne que son établissement est en mutation permanente pour s’adapter à un monde changeant ainsi qu’aux besoins de nos concitoyens. D’où l’organisation du Salon de l’étudiant pour inculquer l’esprit d’innovation et d’entreprise aux étudiants. Son souhait est que ces projets puissent intéresser des investisseurs potentiels qui sauront en assurer le développement, au lieu de rester dans les tiroirs comme c’était le cas auparavant.
Le président de l’Amicale des étudiants de l’Esp, Ousseynou Sylla, estime que «des projets aussi innovants les uns que les autres sont loin de refléter tout le talent des polytechniciens». D’après lui, sur dix polytechniciens, les sept sont porteurs de projets.
La remise des distinctions aux gagnants, aux invités d’honneur et un sympathique cocktail ont mis fin à la sixième édition du «Salon du polytechnicien».
L’Ecole supérieure polytechnique est l’une des perles de l’Enseignement supérieur sénégalais et fait partie intégrante de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle a été créée en novembre 1994. (Mamadou SARR, Nouvel Hebdo)
Parmi la vingtaine de projets en compétition en génie électrique, mécanique, chimique et agroalimentaire, en informatique, civil, etc., trois ont particulièrement retenu l’attention du jury. Il s’agit du projet «Yafali», réalisé par des étudiants en licence en génie et microbiologie alimentaire de l’Esp.
«C’est un projet qui fait la promotion de la consommation des fruits et légumes locaux. Nous avons réalisé une farine alimentaire à base de courge et de manioc. Nous avons aussi confectionné des farines alimentaires pour les enfants. Nous avons aussi imaginé un yaourt avec les fruits de saison comme les mangues, les orages, la pastèque», explique Angèle Yandé Ndiaye, une des porteuses du projet primé.
Leur souhait est de trouver des financements pour passer du stade de projet à la production industrielle. Un chef d’entreprise qui tient à rester anonyme a promis d’accorder aux porteurs du projet «Yafali» la somme de 5 millions de francs Cfa «sur fonds propres». De même, il s’est engagé à leur trouver 20 millions de francs de fonds d’amorçage au niveau du «réseau entreprendre» dont il est le vice-président de la branche sénégalaise.
Le projet savon de toilette à base d’huile de l’acacia «Mime» s’est adjugé la deuxième place de la compétition. Selon les porteurs de cette innovation, «c’est un savon naturel à 100% avec l’huile de «Mine». A en croire ces derniers, ce produit contient toutes les propriétés que l’on peut trouver dans les autres savons, avec l’avantage d’être moins cher.
Le projet «régals du Djolof» occupe la troisième marche du podium. Il a été présenté par des étudiants en licence3 en technologie microbiologie alimentaire. «C’est une pâtisserie à base de céréales locales», comme le mail et la maïs, indiquent ses jeunes promoteurs. L’objectif visé ici est de valoriser les produits locaux en les intégrant dans la pâtisserie. A les en croire, les crêpes et les gâteaux ainsi produits sont très nourrissants et riches en énergie.
Le Directeur général de l’Ecole supérieurepolytechnique (Esp) de Dakar, Cheikh Tidiane Mbaye, enseignant-chercheur en génie des procédés, n’a pas caché sa fierté. «Nous sommes fiers de nos étudiants. Ils sont choisis parmi les meilleurs, c’est la raison pour laquelle le produit final ne peut qu’être bon », se réjouit-il.
Le directeur de l’Esp souligne que son établissement est en mutation permanente pour s’adapter à un monde changeant ainsi qu’aux besoins de nos concitoyens. D’où l’organisation du Salon de l’étudiant pour inculquer l’esprit d’innovation et d’entreprise aux étudiants. Son souhait est que ces projets puissent intéresser des investisseurs potentiels qui sauront en assurer le développement, au lieu de rester dans les tiroirs comme c’était le cas auparavant.
Le président de l’Amicale des étudiants de l’Esp, Ousseynou Sylla, estime que «des projets aussi innovants les uns que les autres sont loin de refléter tout le talent des polytechniciens». D’après lui, sur dix polytechniciens, les sept sont porteurs de projets.
La remise des distinctions aux gagnants, aux invités d’honneur et un sympathique cocktail ont mis fin à la sixième édition du «Salon du polytechnicien».
L’Ecole supérieure polytechnique est l’une des perles de l’Enseignement supérieur sénégalais et fait partie intégrante de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle a été créée en novembre 1994. (Mamadou SARR, Nouvel Hebdo)