Le Caire - Une haute cour égyptienne a maintenu samedi une condamnation à vie contre l'ex-président égyptien islamiste Mohamed Morsi, dans le cadre d'un procès pour espionnage au profit du Qatar, ont indiqué une source judiciaire et son avocat.
Le verdict de la cour de Cassation, qui est final, confirme une peine de prison à vie (25 ans en Egypte) prononcée en 2016 contre M. Morsi pour avoir dirigé une "organisation illégale", a déclaré à l'AFP son avocat Abdel Moneim Abdel Maqsud.
Les autorités égyptiennes ont classé "groupe terroriste" la confrérie des Frères musulmans de M. Morsi.
Dans le cadre de la même affaire, concernant des documents secrets livrés au Qatar, la cour de Cassation a en revanche annulé la peine de 15 ans de prison dont le président déchu avait écopé pour subtilisation de documents d'Etat.
Doha, allié de M. Morsi, avait dénoncé sa destitution à l'été 2013.
Le verdict de la cour intervient alors que Le Caire a rompu début juin, à l'instar de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn, ses relations diplomatiques avec le Qatar qu'ils accusent notamment de soutenir des groupes extrémistes, dont la confrérie des Frères musulmans. Doha nie ces allégations.
L'ancien président islamiste et ses partisans ont été la cible d'une répression sanglante après sa destitution en juillet 2013 par l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah Al-Sissi, devenu président et qui dirige aujourd'hui le pays d'une main de fer.
Des centaines de partisans de M. Morsi, premier président démocratiquement élu d'Egypte, ont été tués dans des manifestations et des milliers d'autres ont été arrêtés.
L'an dernier, la Cour de cassation avait confirmé une peine de 20 ans de prison contre M. Morsi pour incitation à la violence contre des manifestants en 2012. Il s'agissait du premier verdict définitif pour l'ex-chef de l'Etat condamné dans plusieurs procès. (AFP)
Le verdict de la cour de Cassation, qui est final, confirme une peine de prison à vie (25 ans en Egypte) prononcée en 2016 contre M. Morsi pour avoir dirigé une "organisation illégale", a déclaré à l'AFP son avocat Abdel Moneim Abdel Maqsud.
Les autorités égyptiennes ont classé "groupe terroriste" la confrérie des Frères musulmans de M. Morsi.
Dans le cadre de la même affaire, concernant des documents secrets livrés au Qatar, la cour de Cassation a en revanche annulé la peine de 15 ans de prison dont le président déchu avait écopé pour subtilisation de documents d'Etat.
Doha, allié de M. Morsi, avait dénoncé sa destitution à l'été 2013.
Le verdict de la cour intervient alors que Le Caire a rompu début juin, à l'instar de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn, ses relations diplomatiques avec le Qatar qu'ils accusent notamment de soutenir des groupes extrémistes, dont la confrérie des Frères musulmans. Doha nie ces allégations.
L'ancien président islamiste et ses partisans ont été la cible d'une répression sanglante après sa destitution en juillet 2013 par l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah Al-Sissi, devenu président et qui dirige aujourd'hui le pays d'une main de fer.
Des centaines de partisans de M. Morsi, premier président démocratiquement élu d'Egypte, ont été tués dans des manifestations et des milliers d'autres ont été arrêtés.
L'an dernier, la Cour de cassation avait confirmé une peine de 20 ans de prison contre M. Morsi pour incitation à la violence contre des manifestants en 2012. Il s'agissait du premier verdict définitif pour l'ex-chef de l'Etat condamné dans plusieurs procès. (AFP)