"Emmanuel Macron, c'est fini ou presque", Marine Le Pen prépare les prochaines échéances

Mardi 17 Décembre 2024

Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement national (RN)

Moins d'une semaine après la nomination de François Bayrou à Matignon, Marine Le Pen livre sa vision de la situation politique. Face à l'instabilité, elle se prépare à un retour anticipé aux urnes.

 

Marine Le Pen se tient prête. Quelques jours après la nomination de François Bayrou, la présidente du Groupe Rassemblement National (RN) à l'Assemblée nationale a livré son analyse dans une interview au Parisien publiée mardi 17 décembre.

 

Si elle épargne, pour le moment, le nouveau locataire de Matignon, Marine Le Pen déclare se "préparer à une présidentielle anticipée", dans le cas d'une démission du Président de la République. Une précaution "compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron, du peu de leviers institutionnels qu’il lui reste", précise-t-elle.

 

Si, pour l'heure, le chef de l'État a exclu cette hypothèse, la candidate battue lors des deux dernières élections présidentielles estime, à l'inverse, qu’"il y a beaucoup de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat", citant les "problématiques" qui pourraient parcourir le bloc central, entraver la relation dans le couple exécutif, ou bien venir "des marchés financiers."

 

"Il ne lui reste pas grand-chose"

 

Pour appuyer son propos, l'élue RN revient sur la nomination de François Bayrou, la qualifiant de "scène de ménage".

 

Selon elle, le bras de fer engagé entre le maire de Pau et le chef de l'État illustre les difficultés d'Emmanuel Macron qui "a même perdu son pouvoir de nomination du Premier ministre, qui s'est nommé lui-même. Il ne lui reste pas grand-chose, Emmanuel Macron, c’est fini ou presque", poursuit-elle.

 

Dans le même temps, Marine Le Pen pourrait être empêchée de solliciter une quatrième fois les suffrages des Français en 2027. En mars prochain, la justice doit se prononcer dans l’affaire des assistants des eurodéputés du Front national et pourrait ordonner son inéligibilité avec exécution provisoire. [6Medias]

 
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