BOBIGNY, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a présenté mardi sa démission à François Hollande après les révélations sur l'emploi de ses filles à l'Assemblée nationale par l'émission "Quotidien", qui s'interroge sur la réalité d'une partie du travail effectué.
Il est remplacé par Matthias Fekl, jusqu'ici secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, annonce l'Elysée dans un communiqué.
"J'affirme mon honnêteté", a souligné Bruno Le Roux lors d'une déclaration à la préfecture de Bobigny. "Ces contrats (…) correspondaient tous bien sûr à des travaux effectivement réalisés", a-t-il dit.
Mais "je ne veux à aucun prix que ce débat fait d’amalgames puisse porter atteinte au travail du gouvernement", a-t-il poursuivi.
"Ma responsabilité est aussi de préserver totalement l’action gouvernementale, c’est pourquoi j’ai adressé au président de la République ma démission", a-t-il ajouté.
L'ex-chef de file des députés socialistes a confirmé avoir embauché ses deux filles comme collaboratrices lorsqu'elles étaient lycéennes puis étudiantes et nié tout "amalgame" avec l'affaire Fillon, qui a conduit à la mise en examen du candidat Les Républicains à l’élection présidentielle.
Le Parquet national financier a ouvert mardi une enquête préliminaire sur ces faits.
Il est remplacé par Matthias Fekl, jusqu'ici secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, annonce l'Elysée dans un communiqué.
"J'affirme mon honnêteté", a souligné Bruno Le Roux lors d'une déclaration à la préfecture de Bobigny. "Ces contrats (…) correspondaient tous bien sûr à des travaux effectivement réalisés", a-t-il dit.
Mais "je ne veux à aucun prix que ce débat fait d’amalgames puisse porter atteinte au travail du gouvernement", a-t-il poursuivi.
"Ma responsabilité est aussi de préserver totalement l’action gouvernementale, c’est pourquoi j’ai adressé au président de la République ma démission", a-t-il ajouté.
L'ex-chef de file des députés socialistes a confirmé avoir embauché ses deux filles comme collaboratrices lorsqu'elles étaient lycéennes puis étudiantes et nié tout "amalgame" avec l'affaire Fillon, qui a conduit à la mise en examen du candidat Les Républicains à l’élection présidentielle.
Le Parquet national financier a ouvert mardi une enquête préliminaire sur ces faits.