Le chef de guerre Khalifa Haftar
Acheter un navire de la marine irlandaise ré-immatriculé comme "yacht de plaisance" au Panama ou recruter 1.000 combattants du Soudan via une compagnie canadienne: en Libye, tous les moyens sont bons pour contourner l'embargo sur les armes de l'ONU.
Un rapport de l'ONU publié cette semaine épingle plusieurs sociétés et pays accusés d'avoir violé l'embargo décrété en 2011 en livrant des armes ou des combattants aux deux camps rivaux en Libye. Selon le document de près de 400 pages, l'offensive contre la capitale Tripoli lancée le 4 avril par le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est libyen, a "déclenché de nouveaux transferts de matériel militaire".
Si "des transferts ont été effectués vers la Libye de manière répétée et flagrante, au mépris des mesures de sanction", selon le rapport, d'autres livraisons ont été longuement préparées et minutieusement opacifiées. Les experts de l'ONU détaillent dans leur rapport le processus opaque derrière le transfert d'un patrouilleur de la marine irlandaise aux forces du maréchal Haftar. (AFP)
Un rapport de l'ONU publié cette semaine épingle plusieurs sociétés et pays accusés d'avoir violé l'embargo décrété en 2011 en livrant des armes ou des combattants aux deux camps rivaux en Libye. Selon le document de près de 400 pages, l'offensive contre la capitale Tripoli lancée le 4 avril par le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est libyen, a "déclenché de nouveaux transferts de matériel militaire".
Si "des transferts ont été effectués vers la Libye de manière répétée et flagrante, au mépris des mesures de sanction", selon le rapport, d'autres livraisons ont été longuement préparées et minutieusement opacifiées. Les experts de l'ONU détaillent dans leur rapport le processus opaque derrière le transfert d'un patrouilleur de la marine irlandaise aux forces du maréchal Haftar. (AFP)